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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-06-21 | |
Et le fleuve coulait comme les sentiments
Qui naquirent, une nuit, près de la cathédrale. Sous les toits, sous les combles, nous ouvrîmes le bal, Celui des sensations et des embrasements. Tu défis, lentement, mon kimono de soie, Déroulas mes cheveux, tamisas la lumière. Le parfum du désir envoûta l'atmosphère. La tièdeur de ta peau apprivoisa mes doigts. Un veilleur, dans le froid, agitait son fanal. Les portes du destin calfeutraient leurs secrets. Sous le vieux pont de bois, l'eau vivace courait. L'horloge du beffroi égrenait ses pétales. Tu tremblais, mon amour, d'émotion, pas de froid. Tu venais, repartais, ainsi qu'un korrigan, Comme la vague bleue, un matin de printemps, Comme le rayon vert, un petit feu de bois. Nous susurrions tout bas, laissions venir les mots, Certains débordements, dans nos coeurs en émoi. Nous ne regrettions pas le kimono de soie. Sur lit coquelicot, fleurissaient des pavots. Etonnés du courant nous emmenant là -bas, Vers des rivages chauds et des cieux lumineux, Nous chuchotions sans fin quand, soudain, dans tes yeux, Une larme frissonna, une algue se noya. Et le fleuve coulait comme les sentiments Qui naquirent, une nuit, près de la cathédrale. Sous les toits, sous les combles, nous ouvrîmes le bal, Celui des sensations et des embrasements.
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