| = "nous ouvrîmes le bal" | Nicole Pottier [21.Jun.09 20:17] |
| Un kimono de soie… le titre est accrocheur, je dirais presque « comme un beau prétexte » ou (pré-texte puisque nous lisons maintenant ce poème)… eh oui, c’était de la soie ! Alors, Soie, sensation, soif…laissons-nous conduire, nous embarquons dans le courant, le désir, le fleuve, l’amour…. Toujours présent, et ici omniprésent, le thème de l’eau, des émotions en écho avec les éléments, une belle connivence avec la nature qui nous vaut ces images mettant toujours en parallèle l’eau et l’acte amoureux, dès le premier vers : « Et le fleuve coulait comme les sentiments » Le rythme bien sûr est sensuel, tel le courant de la marée qui traduit le mouvement amoureux, le « va », le « viens », avant l’apothéose de cet amour discret et timide, presque secret, confiné sous les toits. Un poème avec une structure qui s’enroule comme un cercle parfait, première et dernière strophe identiques où la valeur de la conjonction « et » prend d’ailleurs toute sa signification de « coordination ». Une belle harmonie et une complicité dans faille dans un amour lumineux en marge des eaux qui s’écoulent paisiblement sous le vieux pont de bois. | |
| = Merci, chère Nicole, dis-je en ouvrant le bal ! | Elisabeth Gallet [22.Jun.09 00:40] |
| Ah ! Nicole, c'est un réel plaisir que celui de lire tes commentaires... Celui-ci est presque plus intéressant que le poème en lui-même... Je voudrais tellement, un jour, composer un poème à la hauteur de tes mots, de ton ressenti, de ta générosité. Mais laissons courir l'eau du fleuve sous le vieux pont de bois... | |
| = L'ouverture du bal | Nicole Pottier [23.Jun.09 22:24] |
| et peut-être un autre commentaire: celui des temps... qui ont su marier l'imparfait et le passé simple pour rythmer le poème: planter le décor et suivre l'action celui des couleurs: du vert, du bleu et de ce rouge passion qui allume le désir celui des pronoms qui toujours s'enlacent en un "nous" prédominant et triomphant, sur le veilleur du décor et sur le pronoms personnel "tu" sujet de l'action et aussi ce petit "mon" kimono. Coquin, ce kimono.... et bien sûr celui des rimes(a/b/b/a)qui nous chantent l'amour dans ce long fleuve de toute une vie à deux qui débute. Un joli poème vraiment, bien travaillé... | |
| = Oh ! Ce fleuve, Nicole ! Et ce kimono de soie ! | Elisabeth Gallet [24.Jun.09 01:11] |
| Là, Nicole, je te laisse à ton ressenti... Je ne puis dévoiler l'histoire (vraie ou virtuelle ?) du kimono de soie ! Il me semble que nous devons laisser à ce kimono sa petite partie de mystère ! Au lecteur, à la lectrice, d'imaginer ce qu'il veut, ce qu'elle veut... Cependant, chère Nicole, je te remercie infiniment de m'offrir ce second commentaire fort intéressant... Juste deux précisions : le fleuve dont il est question est la Loire et la cathédrale, celle de Tours... Mais j'en ai déjà trop dit !! | |
| = une belle et douce lecture ! | jmd [25.Jun.09 11:41] |
| oh, quelle belle sensualité dans tes mots ma chère Elisabeth ! et puis du rythme, du balancement, un peu de belle mélancolie aussi bien sûr... j'ai apprécié également, comme Nicole, la reprise de la première strophe ; merci pour tes mots chère amie.... | |
| = Merci Jean-Marie, mon ami ! | Elisabeth Gallet [25.Jun.09 11:55] |
| Comme j'ai de la chance, cher Jean-Marie, d'avoir un ami comme toi... Comme j'apprécie ton petit mot charmant. Vraiment, je l'apprécie. Vraiment charmant ! Merci du fond du coeur. | |