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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-12-23
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Il n’y a plus ni vie ni mort
rien que de la pluie dans les mains; il n’y a plus de voix que sa voix dans les cristaux d’eau vive ni plus de corps que son corps se délectant de cette strophe mouillée caressant des trèfles. Il n’y a plus ni envol ni rire si ce n'est boire ses émeraudes; ni d`autre charme qui ne soit la surprise dans l`humide poème de ses larmes ni joie ni douleur… dans les étages de ce ciel il y a la lumière qui m'abrite Il n’y a plus ni bateaux ni ports si ce n'est cette pluie dans les mains entre verts dilués et jais qui roulent sur le froid méfiant des fontaines où la lumière de l’eau esclave pâlit en face d’autre lumière de l’ eau libre qui tourne. Il n’y a plus ni jour ni nuit seulement la pluie et les coursiers du vent qui jubilent leurs flambantes fleurs, leurs métaux errent séduits dans le temps et ce bouquet de pluie dans mes mains s`ouvre de regards. Il n`y a plus ni royaume, ni reine ni couronne ni sceptre si ce n'est la gloire indéfinie de la pluie d’alabastre, de violons de pas et de miroirs et la main de l’eau qui me caresse Maria Eugenia Caseiro. (Traduction : Marta A. Covas)
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