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agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-01-07 | |
Je suis la parenthèse au maître mot : Broyage !
De quatre doigts coupés : Un adieu sur le Nil, La sangle à votre main qui partez en voyage ; Entendez-vous les chiens hurler dans le chenil ! Dans leurs gueules en sang qui mordent le grillage Ne voyez-vous donc pas mon sinistre vieil âge ? Les gamelles de plomb aux restes saturnins Où l'on trouve parfois des squelettes canins !... Quelle trace choisir dans cette pyramide ! Une trace de vous ? Vous ne m'en dites mot ! Que vous importe des grains de polyamide S'intègrent dans ma chair au bout du chalumeau. L'un à l'instar de l'autre ; Autant marquis de Sade L'un et l'autre... Autant l'un que l'autre nous fuyons La mémoire qui tord... Qui torture... Torsade La chair du souvenir, de petits aiguillons. Si tantale je suis : Vous êtes mon supplice ! Le sabot de l'absence avec des pieds fourchus Qui crotte ma bêtise et de bêtise plisse D'une peau de mulet mes atomes crochus ! Quand vieillesse pourra de clous dans une planche Cloisonner mon mouroir de quatre bouts de bois ; Entendrez-vous gémir ma voix sous l'avalanche ? Geindre comme les chiens d'une meute aux abois ! D'une horde affamée. Autant gras que bégueule Je suis l'infirme obèse ! O galette des Rois Dans vos fèves je cache une effroyable gueule ! Toi mon alter ego hier, tu me rouas De coups... Mais désormais quand je nous congratule Suis-je l'orgueil pétri de notre air cabotin ? Dans les ossements de Romulus Augustule L'os de la solitude ! Et puisqu'il en faut un ! Tu nous jettes aux chiens. Tu nous jettes : On reste ! Toi le pur Apollon ! Moi l'authentique Oreste ! Je deviens l'os à moelle, un os enseveli Par les brins de peau morte ensemençant mon lit. ................. Mon amour, vous et moi dans le même squelette Qui se dispute encor la même bandelette ! Nous sommes mon amour frissons de collégiens ! Nous sommes vous et moi couchés comme des chiens Sur le gazon des prés... Tournez, tournez toupie ! Quand je fais de mon herbe un linceul de charpie Et de nos souvenirs le caveau des pitiés ! Que je fume la mort comme si vous étiez D'un manchot orpheline ! Et pour un cul-de-jatte Des bottes de sept lieux. Les griffes d'une chatte M'égratignent le torse ourdi dans le hallier Aux poils des chiens tondus ; Etroitement lié ! Et la patte levée au bord de la gouttière Je disparais sans vous dans une pissotière... A l'ombre mais brûlante, adossée au talus, Brûlante, femme toi qui ne me connaît plus ! Dans l'eau fraîche de vos épaules dénudées Fond l'opaque glaçon de mes noires idées. Liebling ! Amour ! To love ! Amor ! Etc. Qu'importe mon pays ; Le sien, Mikerinos ! Sous les drapeaux de pluie où mon coeur se terra : Elle s'ébattra comme un chien avec son os ! O mon fleuve d'amour ! O pourquoi je l'ai crue ! A son sexe inondé, quand arrive la crue, Je bois et reboirai dans ma niche hivernale Le centième maillon d'une chienne infernale.
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