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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-06-12 | |
Le soleil d'or faisait un clin d'oeil
Aux petits chardons bleus des sables. Les coquillages flirtaient avec le vent du large. Et moi, dans la blondeur des dunes solitaires, Je composais, sur mon vieil harmonica, La chanson mélancolique des oyats. C'est alors que j'aperçus, Sur cette plage bordée d'écume, Une inconnue aux yeux et aux cheveux de brume. Elle ramassait des objets étranges, Des galets blancs polis par les ailes des anges, Des bois flottés fantasmagoriques. Sans se soucier des goélands, Ces incorrigibles charmeurs d'océans, Elle se dirigeait vers la blondeur des dunes solitaires, Pour respirer la pimprenelle, La suave fleur d'immortelle, L'oeillet du poète anachorète. Lorsqu'elle entendit le son de mon harmonica, Elle m'adressa un sourire Aussi doux Que l'ultime fleur d'arméria, Aussi caressant Que la chanson des oyats. Elle murmurait que la mer apporte des choses étranges, Les larmes des vagues intarissables, Des soupirs de marins aux rêves inavouables, Des souvenirs déchiquetés Comme des tulles de mariées, Le rire éternel des amants naufragés. Puis elle repartit, Sur cette plage bordée d'écume, Mon inconnue aux yeux et aux cheveux de brume, Emportant ses galets blancs polis par les ailes des anges, Ses bois flottés fantasmagoriques. Elle laissa la chanson des oyats sur mon harmonica.
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