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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-05-30 | | Avec Artaud on s’éloigne, non pas que l’on prenne de la distance mais si l’on veut respirer il faut se tenir hors d’atteinte des remous sur une lisière qui ne permet que de regarder sans comprendre comment s’irise l’œil du cyclone. Artaud est habité de franges irrespirables et de brillantes trouées dans les fluxions du perceptible. Poulpe et engrenage, il enserre et broie le passeur qui construit l’idée du fleuve sur les floconneuses planches traversières et décide contre toute attente que la nuit formule les étoiles dans les alchimies indiennes des soyances. Hygromètre du Peyotl, il noue d’épaisses forces et les dresse à détruire, maille à maille leurs certitudes. Tout est rouge chez lui même les odeurs. Certaines grenouilles de l’Amazone avancent ainsi qu’il faudra en elles dévorer le poison des reflets et que se nourrir dans l’allégorie de la connaissance ne peut se concevoir que par sa propre destruction. Artaud n’est pas fou, il le devient par ce qui en lui s’approche des dislocations de l’esprit. C’est son choix et son paroxysme, à l’inverse D’Icare et dans le même mouvement il plonge dans les consomptions du phosphore des limbes comme vers les soleils très noirs des profondeurs. « Toute l’écriture est de la cochonnerie et je vous l’ai dit; pas d’œuvre, pas de langue, pas de parole, pas d’esprit, rien » (Le pèse-nerfs)
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