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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-03-03 | | Inscrit à la bibliotèque par Yigru Zeltil
Celle qu'aima l'Amour, on sait que, pour avoir voulu le voir en l'éclairant d'une lampe alors qu'il dormait, elle le mit en fuite en lui laissant tomber sur la main une goutte d'huile enflammée. Il lui est dit qu'elle ne le retrouvera que tout en haut de la Tour dont l'escalier commence comme celui de l'Hôtel de la Reine Blanche à Paris mais se rompt et se hérisse de toujours plus d'obstacles en s'élevant labyrinthe vertical en coupe de murex tombé en ruines. On la voit sans souffle atteindre le sommet, sa gaze plus lacérée et plus lucide qu'une nuit d'été. Hélas, le dieu n'y est pas et les tentations d'en bas, innombrables joueuses de tympanon à tête de courtilière, y vont de leur ronde pour lui pomper le cÅ“ur: chérie c'en sera fait tu ne sentiras plus rien. C'est alors, mais seulement alors, que dans l'inouï s'assure et à toute volée retentit la voix de la Tour: "Les yeux fermés redescends par où tu es venue. Tu ne t'arrêteras pas au niveau du sol. C'est quand à nouveau tu seras parvenue ici en reflet que te sera révélé l'équiÂlibre des forces et que tu poseras le doigt sur le coffret de parfums.
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