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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-10-04 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Je méditais; soudain le jardin se révèle
Et frappe d’un seul jet mon ardente prunelle. Je le regarde avec un plaisir éclaté; Rire, fraîcheur, candeur, idylle de l’été ! Tout m’émeut, tout me plaît, une extase me noie, J’avance et je m’arrête; il semble que la joie Était sur cet arbuste et saute dans mon cœur ! Je suis pleine d’élan, d’amour, de bonne odeur, Et l’azur à mon corps mêle si bien sa trame Qu’il semble brusquement, à mon regard surpris, Que ce n’est pas ce pré, mais mon œil qui fleurit Et que, si je voulais, sous ma paupière close Je pourrais voir encor le soleil et la rose. (Anna de Noailles, Les Éblouissements, 1907)
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