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agonia Textes Recommandés
■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-09-04 | |
Voici sur un lopin de terre
Une tête qui ne dit mot Puisque les mots font une paire Sur un monticule de maux. Comme une bougie dans un crâne Dépouillé de son contenu Roulant le long d'un filigrane Sa lourde cire de bossu Je me consume sous le porche Avec un Hardy ténébreux. Contre le Laurel d'une torche Je me protège à contre-feu. Derrière moi un humoriste, Devant ses blagues à mi-voix Oui, celles qui te rendent triste, Méchante et cruelle parfois. Qui dévêt le lit des rois Georges ? Un larron ? Serait-ce qu'un temps ! Dans le grand tumulte des forges, Le souffle de tes vingt-quatre ans. Je sais ce que l'on veut me dire : Les chuchotements à deux pas D'un mal qui me pousse à maudire Ce qui ne me regarde pas. La faim des hommes, même brève, Dans la cabane d'Édouard Où les cornets de frites crèvent Les ballons rouges de l'espoir. Rouge d'amour comme ta jupe Et ton corsage et ton gilet Comme une tendresse de dupe Te mordrait de ses dents de lait. Fasse le ciel te rende forte. Fasse que cet homme laissé Pour coup comptant devant la porte S'en aille avant de te blesser. Puissent les ragots de bécasse Se taire. Mais s'ils t'attaquaient… Rester au bord de ma carcasse Presque éternellement à quai. Bois mon rhum et de ton Achille Démembre-le, de ton Kung-fu Achève l'homme dans l'asile… Que meure son amour de fou ! Que tu puisses de douces feintes Le quitter, chut ! La main tenant La rambarde d'amours défuntes… Hier… Aujourd'hui… Maintenant…
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