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agonia Textes Recommandés
■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-09-24 | |
Tu sais, ou bout de la rue il y a un chien aux pattes blanches,
Avec un os tatoué sur son cou, Il me salue chaque fois qu’on croise nos chemins et Constamment il me demande une cigarette, je n’ai plus, Je lui réponds d’une voix sèche, parfaitement égale en résonance Avec les bruits de la rue. Juste à côté de cette rue où je l’avais rencontré la première fois Je suis tombé amoureux d’une fille aux traits indéfinis Et d’une toux qui pénétrait les plus perdus silences De la vie, et c’est là , autour de son maigre sourire Que j’ai fait ma première danse de l’amour, les bras souples Comme une spirale qui fait monter au ciel les diables maudits et leurs Muses, un vertige des mouvements irréels qui s’échappent à la vie Juste le temps d’une seconde, pendant que la pluie arrosait ses lèvres Pour empêcher le plus sordide désert d'accaparer sa voix, et ses cheveux malades, Malades de toute la beauté du monde et de son agonie, je chantais pour elle ma tristesse et Mon cœur est resté debout pour contempler son amour Pétrifié et sensible comme un tire-bouchon qui fond en larmes devant Un bouquet inespéré d'algues et de lavandes, comme un vent du nord qui mortifie Les larmes de ceux qui retrouvent sans espoir leurs vie après la mort, et pour Une seconde je l’ai aimée comme si elle faisait partie de mon être, cette partie qui Te permet de fermer les angles ouverts de ta vie et qui t’apprend à mourir.
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