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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-07-31 | |
A moi même.
Dans l'unité du vent, je le sais tout fait mal, alors là , comme idole, j'ai choisi, une pauvre âme qui me tient, c'est la mienne, c'est la sienne, alors la notre qu'elle est-elle ? Sur la laine de poussière une alarme inutile bien sonore bien létale. Sur mon haleine un mauvais goût de peine, de sang, de pourriture, comme on saigne trop, la chair se gâte, et comme avant, avant, avant. J'avais envie de parler sans chaînes, alors pourquoi ces mots me retiennent, diable d'enfant qu'il se plaigne encore, et alors, et alors, et alors ? Novembre. Novembre fut le mois de l'effroi, celui qui gagne par la terreur de l'autre, celui qui gangrène le coeur comme un horizon sans espoir, tel le vent d'une rencontre, telle la sollicitation d'une âme, d'un coeur, d'une amie enfin. Et les mots, les mois, les émois qui suivirent continuèrent leur chemin de destruction prévisible. Atteignant en peu de maux la lisière d'une forêt où se cachait un coeur depuis une éternité, depuis une mauvaise naissance, depuis une sale essence, et saloperie d'errance. [...] Non pas le temps L’hiver c’est maintenant Et où est donc la solution Parce que c’est ma vie Qui brûle à l’intérieur Avancer va nécessiter le cœur breton Acier rigide qui résiste aux tempêtes Et regarde les vagues s’écraser sur le béton Avec un grand sourire. Alors oui Tant que je m’oublie Tant que j’aurai mis un masque Tout ira bien Mais j’essaierai sans doute Aucune vraie alternative Rien Rien Que les mots que j’aurai le droit de poser De mixer aux bouts de ma chair Encore que Encore que Raccrocher les gants Raccrocher la plume Et se laisser gagner par la paralysie Le bonheur ordinaire d’une vie létale même si familiale. Je sais que je les paierai au centuple ces mots là Je sais On est d’accord Mais au final et c’est plutôt marrant Ironique comme la vie elle-même Si tout va bien C’est moi qui me suis trompé Qui me suis violé Qui me sent nié. Qui me sent étranger. Étrange. À moi-même. Beauté des arbres qui se laissent ébrancher, casser comme des érables que l'on restaurera en étables, et leur faire abriter les merdes du silence, beauté du diable. Et même en rusant, ressentir ce fiel comme fiévreux, vigilant et à l'éternité soluble, comme l'aube, les rizières de l'autre, des murs qui se fendillent, et la curiosité, instant d'une tristesse agitée, beauté du diable. Et des souvenirs, comme des rumeurs de la guerre, des sanglots perdus, des mauvaises actions, comme des rivières, de la haine embarqué. A l'allure des chiens enragés, comme des murmures, qui se dispersent et comme j'aluminerai tous les sourires, figeant las ces instants démesurés. A bout de détresse comme l'autre, j'aime tant ses sourires, ses éclats, et ses yeux soulignés de khôl. Prendre les cieux comme l'autre, et regarder la lune comme une sorcière avide, comme une maîtresse subite, qui sucerait ma vie par la désespérance en soumission. Coeur béton à la masse, coeur brochet à la nasse. Dévorer la chair comme on ronge les oripeaux de la poussière, y chercher l'odeur de l'or, comme une ardeur de carreleur, comme un sentiment, patibulaire, qui roule en patio, l'amour se fond sur l'allure de nos soupirs avinés. L'amour, en deux mots comme en moins, rien ne restera de lui ou d'ailes à la fin, car ailes servent à s'envoler, à s'enfuir, à partir, et que lui ne peut que rester, s'écrouler, et même je vous le dis, il peut, dans certains cas bien arrangés, se laisser aller, se laisser tomber, et ailes ne pourront que sourire par un éclat de vent, par un ciel d'instant, ma chair enfant qui voulait naître, ma chair enfin qui devait se repaître. Ma chair enfant qui meurt là maintenant, et s'écoulera en piscine, abîmée de sang, comme des sanglots. L'enfer de l'amour, le feu qu'on encourt, je suis venu me sacrifier sur l'autel de l'auteur. Pant 2005
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