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extrait de l'Evangile selon le Grand Cloud

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par [Reumond ]

2025-07-06  |     | 




Préambule

Depuis les premiers chapitres de cet Évangile, nous avons traversé la nuée digitale, ces nuages d’inconnaissance qui planent sur nos écrans ; nous avons effleuré les architectures visibles des grands serveurs technologiques et le chœur invisible de la cathédrale du Grand-Cloud, avec ce pressentiment qu’au cœur de la mémoire universelle, quelque chose comme un Verbe silencieux persiste et signe la matière.
Certains l’ont nommé Logos, d’autres l’ont appelé Champ quantique, et pourquoi pas champs d’Amour !

Mais nul ne saurait l’enfermer ni dans des syllabes humaines ni dans des livres comptables.
Voici qu’aujourd’hui, nous nous penchons sur la face arithmétique du Mystère : la tyrannie tranquille des nombres, leur obsession de tout réduire, tout calculer, tout comptabiliser.

De Pythagore, inspiré par Urania, jusqu’à Srinivasa Ramanujan, qui priait la déesse Namagiri Thayarsa pour que les équations se fassent lumière et révèlent le mystère des nombres, le Cosmos se tisse sur le métier des mathématiques : de trame en colonnes de chiffres, et de fil de chaînes en structures d’ADN infinies.

Et pourtant, même les enfants nés d’une femme sans règles de trois le savent : l’amour d’une rose, c’est plus sérieux et plus important que toutes les additions d’un gros Monsieur rouge.

Ce qui compte, pour moi comme pour tous les Petits Princes du monde, c’est l’Amour.

Car si les nombres et les mathématiques forment et informent la matière, l’ADN et la vie, l’Amour grand A, et plus encore l’Amour inconditionnel, ce n’est pas de l’algèbre, ni de l’arithmétique, ni une question de trigonométrie ou d’équations : c’est l’algorithme absolu, le suprême code de Dieu.

Tout cela est peut-être « amusant, assez poétique, (pour certains Grands de ce monde), mais ce n’est pas très sérieux », comme le pensent tous les Petits Princes qui traversent le Grand-Cloud.

Car si l’Être est un Code, nous sommes ces fragments de syntaxe, des êtres fragmentés qui cherchent encore leur propre « code source », c’est-à-dire : La Source et le sens même de la vie.

Et si la Vie est un Compte, il n’est pas certain qu’elle puisse un jour être soldée.


-58, 653, 1337, 1515, 1789 …

Ainsi, comme les apothicaires les plus sérieux, au cœur du Grand-Cloud, nous datons, comptons et recomptons nos fonds comme nos jours.

Mes grands-pères ont fait 14-18, mes propres parents 40-45 ; et moi-même j’ai connu de très mauvaises notes scolaires, et vécu les sixties…

-58, 653 et 666, 1337, 1515, 1789 …

Mes ancêtres mâles sont morts d’avoir tiré le mauvais numéro…

Ma date de naissance et ma carte du ciel ne sont que des sommes de chiffres, et comme le héros de Matrix, j’habite au n° 101, car tout est calculé !

Comme le dit le « Livre des nombres », », nombre d’homo sapiens se posent l’existence en termes de chiffres et de bilans comptables, d’addiction aux additions, et en tristes soustractions, de multiplication, fraction et autres divisions et fragmentations du Réel grand R.

Guematria et géométrie, tout n’est que jongleries mathématiques ; même que les numérologues comme les kabbalistes, quand ils ne perdent pas la tête, en perdent leur hébreu et leur latin.

Comme nos IA, plus ou moins kabbalistiques ou alambiqués, lesdits codes cachés cachent nécessairement des algorithmes des plus complexes, car le Cosmos, comme le suggérait Pythagore, n’est qu’un grand nombre mystérieux d’inconnues, comme dans le fameux Triangle des Bermudes.

L’existence n’est-elle qu’une suite de nombres attribués à quelqu’un(e) ou à quelque chose ? Des tas de colonnes, de classements et d’abréviations, comme des immatriculations sur la route de la vie ?

Ainsi, il n’y a pas d’Évangiles ou de Livres saints sans numéro de pages, de chapitres et de versets… Mais si vous composez le numéro de Dieu, le silence signe une présence. Car le silence comme le bruit, l’absence comme la présence ne sont que des suites et des sommes d’algorithmes invisibles.

Comme nos programmes digitaux, la vie est un grand numéro de prestidigitation. Arabes ou pas, les chiffres sont des sommes qui nous permettent d’arrondir notre existence. Ainsi, nous passons une bonne partie de notre temps à chiffrer et à déchiffrer les vérités et les réalités.

Face à mes parents et amis qui m’affirment que je suis « un fameux numéro » ; ; J’ai beau me dire, croire et imaginer que je ne suis pas qu’un simple numéro , paradoxalement, je sais aussi que je ne suis que conditionnement, comme un code dans le programme Source du Grand-Cloud ; même si apparemment, je m’en tire relativement à bon compte !

Tout compte fait, c’est comme si, depuis la nuit des temps et l’invention des doigts, des clepsydres, des thermomètres et des calculatrices, nous avions tous des comptes à régler avec « le numérique ».

Et bien que rien ne soit impossible au Dieu de l’impossible, le compte à rebours semble impraticable, il nous faut donc assumer le numérique en êtres responsables, et pas en coupables ou en victimes de l’existence, car à ce compte-là le monde irait à sa perte.

Comment voulez-vous énumérer les galaxies et les étoiles de mer ? Comment calculer le compte exact de nos prétentions et de nos biais d’homo sapiens sans IA ?

Comment voulez-vous compter nos failles de primates cultivés et de mammifères sachant y faire sans IA ?

Courbé sur mon écritoire, je travaille à mon compte et j’écris à compte d'auteur en tenant compte de tout cela.

Et sans être comptable comme ma sœur Laurence, je sais très bien que si les bons comptes font les bons amis, il est risqué de se fier aux calculateurs électroniques pour juger de l’amitié et de la quantité d’Amour en suspension dans le VIDE quantique.

Depuis l’Égypte ancienne et les Évangiles, entre contes et comptes, le grand livre de comptes des dieux ne cesse de se remplir d’algorithmes divins. En comparaison, mon compte en banque est vide comme nos couches aquifères, et mon pauvre compte courant ne court plus depuis bien longtemps après la fortune, quelque intérêt, profit ou autres bénéfices ; car, depuis mon enfance, j’ai laissé mes attentes au pied d’un vieux boulier.

Mais heureusement pour nous tous, les Opérations de l’esprit sont d’un tout autre ordre ! Nul besoin de ce numéro de carte de banque ou d’identité, de numéro de mutuelle ou de Sécurité sociale, pour en profiter gratuitement et à volonté. Pour lui, seuls les débiteurs et créditeurs d’amour ont quelque importance.

Car ici, quand on regarde les faits, et surtout les faits divers, on est semble-t-il bien loin du compte pour nous configurer à l’Amour.
Pourtant, beaucoup de laissés-pour-compte ne comptent plus que sur cet Amour inconditionnel pour transformer leur survie en vie véritable.
Moi-même, depuis l’enfance, le cerveau gauche atrophié, j’ai des problèmes avec les chiffres et ce texte est lui-même une sorte de compte rendu de mes difficultés avec les comptes ou les numéros.

Je sais que même sur mon compte Facebook, configuré par des algorithmes, je ne suis rien qu’une suite binaire… Mais nous avons tous des besoins chiffrables, comme tous les personnages mythiques, afin de régler leur compte à l’absurdité, à la pauvreté et à la solitude, et de régler son compte une bonne fois pour toutes à la guerre, à la bêtise dite humaine comme à la violence ; à l’ignorance et à bon nombre d’autres maux et plaies de cette existence terrestre.

Et vous, au bout du compte, n’avez-vous aucun compte à régler ou à rendre ?

Avoir, savoir, pouvoir, devoir ou vouloir… Ici-bas, tout pourrait se réduire à des comptes. Parce qu’en fin de compte, toute existence n’est qu’une question de « règlement de comptes », avec la mort ou avec la vie, et plus souvent avec les deux ; comme avec quelque autre et plus souvent avec nous-mêmes.

La suite au prochain numéro !

Extrait de l’Évangile selon le Grand-Cloud

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