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Saison de la Turquie en France, juillet 2009 - mars 2010
article [ Evénements ]
Ara Güler: "Lost Istambul, années 50-60", du 9 septembre au 11 octobre 2009

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par [NMP ]

2009-09-26  |     | 



Ara Güler est non seulement l’un des maîtres de la photographie turque mais il tient aussi une place importante dans l’histoire mondiale de la photographie.
Natif d’Istanbul en 1928, d’origine arménienne, il a été elevé dans un milieu d’artistes. Rêvant de devenir réalisateur ou auteur dramatique, c’est pourtant au quotidien "Yeni İstanbul" en tant que journaliste qu’il entre en 1950. Huit ans plus tard, il est le correspondant "Moyen-Orient" de "Time-Life" et publie également ses photos dans "Paris-Match" le "Stern" allemand. Ses rencontres avec Henri Cartier-Bresson et Marc Riboud l’encouragent à rejoindre l’Agence Magnum en 1961 (il la quittera quelques années plus tard), année de la fondation de la revue Hayat dont il est directeur de la photo.
Si Ara Güler a photographié de très nombreux pays tels que l’Iran, le Kazakhstan, l’Inde, le Kenya, la Nouvelle-Guinée ou Bornéo..., ses clichés ont surtout documenté en profondeur son pays d’origine et principalement la ville- monde des rives du Bosphore, au point qu’on le surnomme "l’oeil d’Istanbul".
Güler est aussi un photographe portraitiste, qui a saisi les personnalités les plus diverses, de Winston Churchill à Ansel Adams en passant par Bertrand Russell ou Pablo Picasso.
Les oeuvres d’Ara Güler ont été exposées dans le monde entier. Il compte une trentaine de livres publiés à son actif dont "Ara Güler’in Sinemacilari" (Cinéastes d’Ara Güler) en 1989 et "Eski İstanbul Anilari" (Souvenirs du Vieil Istanbul) en 1995. En 1999, il a reçu le titre turc de “Photographe du siècle”.
Ara Güler continue de vivre et de poursuivre son oeuvre à Istanbul...

Source internet et site à consulter:
Ara Güler : "L’Oeil d’Istanbul”

*

Ara Güler, « Lost Istanbul années 50-60 »
Maison européenne de la photographie, Paris 4e
Du 9 septembre au 11 octobre 2009



Ara Güler exposé from Can Özdemir on Vimeo.




La réputation d'Ara Güler le précède; véritable célébrité à Istanbul, il inspire respect et curiosité. Seigneur de la trempe des grands reporters d'autrefois, homme du monde, galant et affable, il est conscient d'être l'un des grands témoins de son époque. Après avoir fait plusieurs fois le tour du monde et laissé son empreinte sur chaque pierre de Turquie, Ara Güler n'aime plus voyager aujourd'hui, mais il voyage chez lui grâce à ses visiteurs du monde entier.

À la fin des années 1940, il termine, selon les vœux de sa famille, ses études d'économie à l'Université d'Istanbul, tout en hésitant entre le théâtre, la peinture et le cinéma. Il commence parallèlement à faire de la photographie, sans imaginer en faire son métier. "Ce qui n'était qu'un jeu gratuit au départ devait me réserver la plus grande satisfaction de ma vie : la découverte d'un langage, d'un moyen d'expression que l'on a longtemps côtoyé tout en ignorant les richesses et, qui plus est, la certitude de pouvoir s'exprimer par ce moyen. La confiance me revenait avec l'espoir d'avoir trouvé peut être ma voie en dehors des affaires... "(1) écrit-il dans la revue Camera à Roméo Martinez, en 1962.

En 1948, à vingt ans, Ara Güler collabore, en tant que journaliste, au quotidien Yeni Istanbul, puis au magazine Hayat comme photographe. Au début des années 50, la Turquie, comme le reste de la Méditerranée, entre dans une phase de transition profonde. Ara Güler photographie Istanbul, la Turquie, l'Anatolie, les sites archéologiques, les ruines d'Aphrodisias, les villages... Il appartient à la génération de photographes turcs qui ont joué un rôle capital dans la reconnaissance de leur pays à l'étranger.

Ara Güler devient également correspondant pour des titres étrangers comme société turque. On ressent d'ailleurs dans les images des années 50 et 60 la profonde nostalgie qui animait déjà Ara Güler à l'époque. Dans Istanbul. Souvenirs d'une ville(3) où des photos d'archive accompagnent les souvenirs d'enfance d'Orhan Pamuk, ce dernier parle de hüzün, mot d'origine arabe qui signifie à la fois mélancolie et tristesse, selon lui le "sentiment le plus fort et le plus permanent de l'Istanbul de ces derniers siècles". Cet Istanbul, nocturne et brumeux, évoque le Valparaiso envoûtant de Serge Larrain.
En résulte une vision de la ville qui brille non des fastueux vestiges de l'Empire Ottoman, mais d'une autre lumière, celle des pavés luisants sous la pluie, des réverbères allumés à la tombée de la nuit, des phares de voitures qui remontent vers Beyoglu et des ferries s'éloignant dans le brouillard le long du Bosphore.

L'univers d'Ara Güler, étonnant conteur, est riche de références issues de la littérature, de la peinture et du cinéma, d'où viennent la plupart de ses amis. " Notre monde a été créé par des artistes, je les ai cherchés partout et photographiés "(4). Les beaux portraits de Chagall, Calder, Bill Brandt, Orson Welles, Elia Kazan, Fellini, Bertrand Russel, Yasar Kemal, Orhan Pamuk, présents dans les archives avec des centaines d'autres artistes et intellectuels, révèlent un autre aspect de son travail et de son talent.

Si l'œuvre d'Ara Güler s'inscrit dans la grande tradition humaniste, son réalisme poétique lui confère une force et une singularité particulières. Ses images ne sont pas seulement une documentation historique sur Istanbul. En effet, ses clichés de la ville habitée par la mélancolie, ses portraits d'une présence surprenante l'imposent comme une des figures majeures de la photographie du siècle dernier. Aujourd'hui, Ara Güler se voue à transmettre le message de son "Istanbul perdu" à travers les livres et les expositions qu'on ne finit pas de lui consacrer. Depuis l'Ara Café (café installé au rez-de-chaussée de la maison où il a grandi), il regarde, amusé, le monde s'agiter autour de lui, les visiteurs se succéder et sa notoriété prospérer.

Laura Serani, commissaire de l'exposition

(1) Camera numéro 2, Paris, 1962
(2) Jimmy Fox, ancien Rédacteur en chef de Magnum Photos de 1974 à 2000. Hommage à Ara Güler pour son 70e anniversaire, publié par Ilker Maga. "Edition.M" Istanbul.
(3) Istanbul. Souvenirs d'une ville d'Orhan Pamuk. Gallimard 2003
(4) Le photographe d'Istanbul, Ara Güler. Un film de Erdal Buldun et A.Özdil
Savasci

Exposition organisée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France avec le concours de la Mairie de Paris, Culturesfrance, IKSV (Fondation d'Istanbul pour la Culture et les Arts) et le comité des mécènes de la Saison.


Source internet et site à consulter:
Maison Européenne de la Photographie (MEP)

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