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■ Je me rends au ciel ![]()
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-08-07 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Vous avancez là -haut dans la lumière
Sur un sol tendre, bienheureux génies; Les souffles scintillants des dieux Vous effleurent à peine, Ainsi les doigts musiciens Les cordes saintes. Les habitants du Ciel vivent purs de Destin Comme le nourrisson qui dort; Gardé avec pudeur En modeste bouton, L’esprit éternellement Fleurit en eux. Et les yeux bienheureux Considèrent la calme Éternelle clarté. Mais à nous il échoit De ne pouvoir reposer nulle part. Les hommes de douleur Chancellent, tombent Aveuglément d’une heure À une autre heure, Comme l’eau de rocher En rocher rejetée Par les années dans le gouffre incertain. (Friedrich Hölderlin, « Chant du destin d’Hypérion », in Hypérion ou l’Ermite de Grèce, traduction française de Philippe Jaccottet)
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