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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-01-19 | | Inscrit à la bibliotèque par Yigru Zeltil
Les portes se sont ouvertes sans bruit ce sont des ailes
de lourdes landes aux bras tendus les steppes de fer enjambent les canaux parsemés d'ossements de caravanes perdues en route les corps tendus des routes suspendues brûlent dans le gosier des froides foules dans le lit du fleuve gît une lumière fauve et fend l'air à la proue de verre mûrir les yeux dans la prison des mers endormir dans les nombres les galets parmi les rayons nourriciers aucune douleur n'amorce les vagues de lèvres l'ennui s'est échoué sur la plage de textiles sauvages et les sabliers des corps de soleil immobilisent l'heure et la charrue fumée ligne amer une nuée de fleuves impétueux emplit la bouche aride ni l'homme ne rencontre l'homme ni la barrière de pierre et les glaciers d'hommes nus n'ont visité ces lieux ce sont des ailes les portes se sont ouvertes sans bruit personne ne tremblera - un cri tourmente la laine l'existence même et les mauvaises pistes de clairons foreuses de tempêtes ce sont encore des ailes sous les écailles des racines se vautre un soleil pour vautours millénaires il sonne des éclairs dans la fatigue des eaux
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