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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-11-18 | |
L'ensemble de l'œuvre de Max Bilen est à la fois création, souffle poétique et réflexion sur la création. N'étant pas extérieur à l'écriture, au cheminement même qu'il scrute dans ses méandres les plus ténues, Max Bilen nous a prouvé à quel point nous devons juger naturel le fait que l'écriture et la réflexion sur l'écriture soient enchevêtrées.
Les textes poétiques de Max Bilen, bien que moins connus que ses essais, semblent continuer, sur un tout autre registre, ses réflexions critiques. Dans son article L'écriture comme mode de vie1, Max Bilen réfléchit sur ce que Bachelard appelait "bonheur d'écriture", bonheur dans lequel il voit lui-même "l'exigence de vivre jusqu'au bout une expérience (…) qui consiste en une quête constante". Cependant, cette expérience implique une présence oblique du poète dans le monde, en marge de tout ce et de tous ceux que nous sommes. L'épreuve de l'écriture transforme l'auteur en cet être qui vit plus dans l'espace de l'écriture - présence oblique à l'espace existentiel, dont le texte le contient complètement, étant devenu sa propre matrice: "le poète est devenu ce texte" affirme Max Bilen dans le même article. Les épreuves analysées par Max Bilen dans leur parallélisme au cours de l'itinéraire mythique et poétique étaient ses textes poétiques. Deux recueils de poèmes subliment pas à pas les étapes de la création examinées dans des textes théoriques: Seuils2, publié en 1990 et Seuils II, suivi de Le Mot de passe, recueil inédit jusqu'à ce jour (que nous reproduisons ci-dessous). Le temps, la solitude, l'épreuve du vide, la peur, l'angoisse, la folie, l'exil, l'attente, la vision, le silence et le passage vers la parole poétique, sont autant de noyaux de poèmes se succédant dans les deux recueils. Les images se répondent et s'intensifient d'un recueil à l'autre, tout en balisant un parcours bien précis. Le poème Arbre, qui ouvre le recueil Seuils, situe avant tout le poète dans le temps et dans la solitude: "lié à la meule du temps/je tourne au cadran de mon ombre"3. Car la solitude est "infinie" et cette solitude est une sève qui "sera "brisée en pétales"4 Cette sève conduit-elle à la parole? Quelle est la force de la parole? Les questions centrales sont déjà posées et elles tournent autour de la possibilité même du dire. Dès le deuxième poème - La feinte – l'imposture probable de la parole est dénoncée: la parole est une présence et une intruse qui dissimule l'angoisse et ne fait que boucher l'absence: "la parole célébrera alors la parole"; c'est dans ce cercle vicieux de la parole qui semble combler l'absence et de la crainte du silence que "la parole se nourrit d'elle-même"5. Cela signifie qu'elle ne dépasse pas le vide, qu'elle ne dit pas vraiment, qu'elle ne lie pas. Suit un mouvement radical de retour à "l'eau des sources", vers le sentiment de joie, de liberté primordiale, d'infini, mais en même temps, lit-on dans Le Cri6: "j'avais le sentiment effrayant que l'infini m'était enfin rendu accessible". Doublée de la peur, cette joie est condamnée à disparaître, l'instant unique se transforme en cri, qui se mue en parole qui, elle, contient une puissance nouvelle mais aussi une menace: "dans le long cri que j'avais laissé échapper et que la parole avait voulu habiter" intervient une rupture où s'insinue la parole: "je le reconnais à présent, la parole est viol: dès que j'eus fini de crier, je me sentis démuni."7 La présence obsédante de ce cri n'est pas sans nous rappeler la scène sur laquelle s'ouvre le récit Le Phare avec la même présence angoissante comme toile de fond: "d'étranges cris parvenaient, à la nuit tombante, du côté du Phare."8 Par ailleurs, il faudrait rappeler aussi que Max Bilen avait choisi, pour les mettre en exergue à ce même récit, ces mots de Pascal Quignard: "Nous sommes fous et c'est le langage qui nous a faits fous". Les récits du volume Un homme de trop continuent, en effet, eux aussi, le balisage du cheminement poétique. D'ailleurs Seuils II s'ouvre avec, en exergue, ces mots de Botho Strauss: "Je suis allée dans les mots,/ C'était l'enfer", pour situer une fois de plus la recherche de la parole poétique dans la méfiance totale par rapport au langage. Echo du poème perdu définit la recherche du poème, de l'unité, de la célébration de la (re)naissance selon les repères mythiques: "Avec la force d'une contemplation, s'est fixée une figure dans le vide d'une nuit. Un corps innombrable était là , né entier de morcellements, voué à une lecture fragmentaire de caresses. C'est en vain que j'ai voulu rendre à son unité l'image fulgurante"9 Devant le fragmentaire, l'expérience éprouvée est décrite en termes de souffrance exacerbée et d'impuissance: c'est l'expérience terrifiante des limites et des dangers, le sentiment que l'espace du poème se trouve au-delà ,que l'on ne peut que l'entrevoir un instant et - le plus souvent - le perdre: "c'est que rien, semble-t-il, ne doit être emporté, rien ne doit en être dit, nul souvenir n'en est vraiment gardé." Mais ce qui reste est significatif: "Ni vraie ni fausse, se constitue une forme mouvante qui crée des liens si puissants entre les choses qu'elle rend indifférente leur disparition."10 L'abîme qui se creuse entre le manque de parole et la parole elle-même est la source de l'angoisse. La parole naît progressivement, d'abord n'étant qu'une "forme mouvante", qui ne se fixe pas, ensuite devenant ces "paroles tues" du poème L'appel : "Au fur et à mesure que les mots noircissaient le jour, s'affirmait sa nudité. Les paroles toujours tues venaient, pesantes et complices." 11 Et le chant dit: "Peut-être est-ce cela seulement que je veux: savoir que tu m'écoutes. (..) Je voudrais que tu prennes en moi ma place. Libéré, je pourrai alors entrer dans l'ordre des rites et des lois."12 Ecrit sous forme de dialogue, on se demande si cet appel des "paroles tues" est l'appel du poète ou plutôt du poème. Un abîme se creuse, en effet, de plus en plus profond: "le poème n'a ni date ni repère, il porte notre vœu: nous anéantir"13, lisons-nous dans le poème dont le titre même est L'Abîme. Et cet abîme est fait d'attente: "Les mots – me fiant à eux, ayant plus souci du contour qu'ils donnent à la pensée que de la vérité qu'elle suggère"14 Annonçant le tragique de la quête, L'attente est le poème qui précède significativement Exil et qui le pressent. Et qui prévoit aussi le fragmentaire de l'écriture; qui tout en aspirant vers l'unité, ne se constituera que de fragments "C'est ainsi que je peuple de mots qui n'ont qu'un pouvoir d'avenir une absence qui n'en a que faire. Je m'abandonne, peu à peu, à la pesanteur des mots qui se sont substitués, à mon insu, aux choses. (… ) Je ne suis plus un être de chair et de sang, je n'aspire qu'à devenir un livre. (…) Comment dire ce qui, désormais, ne peut s'écrire qu'en fragments?"15 Le problème du discours fragmentaire est toujours présent dans la pensée de Max Bilen, soit analysé dans ses essais, soit cristallisé sous forme de poèmes. Dans L'Attente, puis dans Le Vide un autre terme-clé attire notre attention: l'aveu. La "contrainte de l'aveu" vise ce moment où la parole s'avoue elle-même – au sens de la reconnaissance d'une voix transmuée en mots qui tout en donnant l'illusion d'une terre solide, semblent annuler l'effet de la peur. Celui-ci n'est qu'un autre effet de la feinte, pour cacher encore le jeu des mots. Le premier des récits de Un homme de trop est également intitulé L'Aveu, ce qui nous montre qu'il s'agit d'une autre constante dans l'œuvre de Max Bilen. Le poète tâche donc de s'arracher au fragmentaire, à la contingence, à la dispersion. Afin d'échapper à l'ordre du temps, le poète s'est "exilé dans le texte". Dans le poème Exil, il se laisse attirer par cette "liberté neuve" que le texte a l'air de promettre, au point même de devenir lui-même entièrement poème: "J'ai vogué dans le sillage des signes. Enfin devenu poème parmi les éclats des cavités sonores. Des mots immenses, échappés des profondeurs maudites, volaient. (…) Mais je les savais condamnés … qu'à leur liberté neuve succéderaient la prudence des jours et la fidélité aux consignes. Je suis né de leur cendre. Depuis, étranger dans un monde de fragments. " 16 Tout à coup, "un autre versant" se laisse voir en tant que "lieu de mon effondrement"; et le poème qui le décrit est intitulé Vision. De nouveau, c'est la peur qui annonce "l'accès à des univers concentrés en des mots surprenants" 17. Le langage et un sentiment terrifiant et obscur né de "l'intériorité du sens" semblent inséparables. Le vide est cependant omniprésent et le poète s'y heurte dans son désir de "rassembler les morceaux épars du réel", mais le poète est "pris de vertige devant un foisonnement d'une fragilité mortelle"18; et réapparaissent les mots "qui pénètrent par effraction dans un lieu clos"19 Paradoxalement, dans le vide, il y a déjà lieu pour la naissance: "Je nais et je meurs avec cette parole irréelle, comme si je vivais le rêve d'un autre."20 Cependant rien ne peut être retenu de cet "instant vidé de contenu", car "la présence des mots s'éprouve comme absence et, vite, s'écrit un texte pour combler ce vide"21. Ce texte est fait de ces mots effrayants dont le poète ne cesse de se méfier. C'est dans le récit Les caisses, du même volume Un homme de trop, que la solitude, l'absence, le vide ont la même présence angoissante: les deux hommes qui se retrouvent sans identité à un certain moment de leurs vies, où ou sans accent plutôt face à une nouvelle identité, concrétisent deux réponses différentes concernant leur rapport au passé: l'un est "adossé au vide", où il veut jeter son passé, pour en faire un "regard sans expression", l'autre qui enlever qui a toujours vécu dans le provisoire et qui enlever qui craint surtout une nouvelle identité que les autres pourraient lui imposer. Le premier sait que "de ce vide naîtrait une image, la vraie. A condition d'être prêt à la voir s'il faut enlever la recevoir que même la solitude change de visage" 2. Dans le poème Naissance, en effet, le vide est ressenti comme l'origine du parcours, de la métamorphose par l'art. Né de négations, peut-être d'une unique négation du présent, de l'immanence, le texte de Naissance est le seul poème écrit entièrement au futur: les verbes s'accumulent et se constituent en une suite culminant avec "le poète naîtra", la naissance étant envisagée comme un acte que l'on prépare longuement soi-même, car le vide de l'esprit semble préparer un regard neuf. Ce texte, l'avant-dernier de Seuils, récapitule tous les motifs des textes précédents pour laisser la place enfin à Hymne, poème qui clôt l'ensemble par une image du "bonheur d'univers", de la clarté, du Jour. Des motifs comme l'attente, la feinte, la situation hors du temps, le silence, le "discours sans durée" affleurent ici comme des images se succédant les unes au futur, les autres dans leur futur antérieur: "aucun mot ne mimera le ravissement de l'instant où s'est annoncée l'image en laquelle je me constituerai", "surgira la fusion miraculeuse à laquelle mots et choses sont prédestinées prédestinés", " attendre que la lueur qui naîtra ait la chaleur de l'unité sans ombre du désert absolu, du désert inétendu, où la parole est silence au regard de l'esprit", "le secret une fois éclaté en paroles, règnera la feinte", "né à ce monde, tu ne sauras pas dire la parole qui le rendra mouvant et qui le mettra sur orbite afin qu'il ne soit toujours qu'instant" 23 En comparant la version de Naissance publiée dans Seuils, à celle publiée dans Corps écrit24, on constate que, dans la dernière phrase, je est devenu tu ce qui nous signale un regard renversé: non pas un regard qui se pose sur le je, mais une nouvelle perspective, une distanciation souhaitée, puisque ce n'est qu'en se regardant en tant que tu, en s'éloignant de soi-même que l'on peut espérer accéder à l'intemporel et à l'universalité. Les poèmes de Seuils marquent par leurs titres même les étapes de l'itinéraire poétique/mythique: du destin signifiant de l'Arbre, fixé dans le temps, à travers la parole Feinte et le rituel inachevé qui nie la fragmentation du discours, Le Cri, Echo du poème perdu et Appel, Attente se relaient, mais aussi Abîme, Exil, Vision, puis Vide et, du vide, enfin Naissance et Hymne - un désespoir adossé à l'espoir englobe le parcours de l'écriture. Seuils II creuse, à travers ses textes inédits et leur enchaînement même, encore plus profondément l'énigme – autre terme-clé qui nous éloigne d'une réponse possible. Le recueil s'ouvre sur un texte intitulé Absence, dont le premier vers est, plus qu'une définition de l'infini, la définition en négative du poème: "L'infini est la somme des poèmes tus"; c'est là que toutes les choses qui peuplent l'absence scintillent dans la "nuit du sens". Le texte suivant s'intitule Silences, où ce qui nous frappe d'abord c'est le pluriel: "nul ne peut sans défaillir accueillir le silence du monde sans lui prêter en je crois qu'il faut écrire un discours. Nul ne peut penser le vide sans lui donner un lieu", mais on comprend mieux le silence: "le poème seul rend les choses à leur silence". Le troisième texte vers lequel Absence et Silences nous conduisent s'appelle en effet, Enigme: l'énigme qui est proposée par des "mots épars", le "corps absolu du poème", et paradoxalement, "nul n'aura souvenir du silence dont il fut le lieu". Le poème naît-il dans la Stupeur (titre du poème suivant)? La stupeur semble caractériser le "moment où me fut dérobé le réel devenu chimère"; énigme, chimère, cette métamorphose est baignée de la lumière mystérieuse qui "épie" jour et nuit, des "grands yeux guetteurs" qui sont les seuls guides à travers le "brouillard des vocables" et le "tintamarre des mots"; c'est le poète qui erre, qui avance "vacillant d'une peur à l'autre". Multiplié, le sentiment de peur réapparaît constamment sous des formes plus ou moins menaçantes: de sa forme ébahie de stupeur, jusqu'aux formes les plus tragiques où elle devient "séculaire terreur", menace de nous assaillir, elle est un être tantôt "assoupi", tantôt se réveillant, tantôt "réservée", tantôt "bavarde et prolifique", nous contraignant à nous identifier à elle; elle nous livre un message à décoder, mais nous nous trouvons "au fond de l'abîme où nous avançons à tâtons", comme des aveugles, sachant que même au fond de l'abîme pousse la "fleur de poésie". Au cœur de l'énigme, s'inscrit enfin l'image du seuil: "un grand spasme noir annonça enfin le seuil". Inachevée par vocation, la quête du poétique nous est proposée dans sa perspective inchoative qui laisse ouvert l'espace pour que le chemin poétique s'y inscrive. La peur de l'achevé n'est peut-être que la peur du temps, du "désert du temps", alors que l'écriture poétique serait un "sursis" dans lequel le poète se sauve: "La vie incidemment s'écrit: sursis accordé pour le texte accompli". On retrouvera l'image du "seuil" dans le récit Les Caisses: "comment lui faire comprendre que je veux aller vers un seuil qui me paraît de plus en plus lointain?"25 qui démontre que ce n'est pas le but qui est loin, mais surtout le début qu'in il faut corriger on veut retrouver. Le dernier texte du recueil - Code - nous conduit vers le groupage suivant de poèmes, resté inédit lui aussi, à peine entamé, et qui devait porter le titre Le mot de passe. L'énigme continue à creuser, le seuil devient une vraie ouverture que le mot de passe devrait laisser entrevoir: Vision, Epreuve, Rencontre, Retour, c'est l'ordre des textes et l'ordre des étapes réitérées par des titres dont certains, évidemment, se répètent. Du premier poème intitulé Vision dans Seuils et jusqu'à Vision du Mot de passe, la métamorphose est visible: le poète semble déjà en possession d'un mot de passe, ce mot qui nomme; mais il faut "nommer dans le vent"; comme si les choses concrètes de notre vie (nos "maisons") naissaient du rêve, de la poussière, des formes mouvantes: "alors la poussière dans l'air se fait maison". Au terme de ce cheminement, ce que le poète éprouve à travers les mots, c'est le retour de l'abîme, du désert, mais aussi de la sérénité: Retour, le dernier poème de Max Bilen, n'est pas seulement un retour vers le désert, mais aussi vers "l'aube d'un jour encore inconnu". Après l'exil, après avoir traversé "le désert du temps", après avoir "comblé des abîmes insondables", après avoir bouché la peur avec des noms, avec son nom, le poète se retrouve toujours au commencement du poème. Symboliquement, l'image du retour entrevue dans l'un des premiers poèmes de Seuils, Le Cri ("retour à l'eau des sources"), clôt le cheminement créateur des poèmes que Max Bilen nous a laissés. De Seuils à Seuils II, du Mot de passe à Un homme de trop, les textes se répondent, le silence devient pluriel, devient discours – au risque du fragmentaire -, la vision devient plus éblouissante, les épreuves plus radicales, le destin du poète toujours plus oblique, le poème plus lourd d'énigme. La création artistique nous apparaît en effet sous la forme de cette traversée initiatique afin de renaître à soi-même, du cheminement marqué d'épreuves et de "rites de passage" qui se résument en rupture, anonymat, aliénation, solitude, néant, naissance sous la forme d'un être de langage. Pour Max Bilen, mythe et poésie se superposent dans une même trame des composantes du comportement humain: pour toutes deux c'est la parole qui officie, interroge les limites, sans toutefois les rationaliser. Pour nous, lecteurs, le sens de la lecture d'un poème devrait être équivalente écrire équivalent au masculin à "l'accès à un non-espace qui échappe à l'imaginaire"26. Dans la même étude, Max Bilen avait résumé lui-même la condition de la création et l'expérience qu'elle suppose par "les catégories non-dimensionnelles vécues"27: universalité, atemporalité, impersonnalité, infini, absolu qui, elles seules rendent possible la création artistique et la permanence des valeurs. Irréductibles les uns aux autres, les ouvrages théoriques de Max Bilen ordonnent les poèmes, ils contiennent la clé de l'œuvre poétique qui ajoute une mise en image d'une pensée riche, traversée d'inquiétude – une pensée qui se dépasse elle-même en poésie. Le destin du poète n'est que ce chemin qu'il emprunte vers l'espoir d'une "fête" et qui ne peut être que vertigineusement oblique; et le poème naît, comme le dit L'Enigme de Seuils II : "sur le chemin oblique qui conduit à la fête/ dans l'au-delà des vocables/ non encore habitées par le sens". Notes 1. in Neohelicon, XIV/2, Budapest, 1987. 2. Seuils, Tel Aviv, 1990. 3. Seuils, op. cit., p. 7. 4. ibid. 5. id., pp. 8-9. 6. id., p. 12. 7. ibid. 8. Le Phare, in Un homme de trop, p. 45. 9. Seuils, op. cit, p. 13. 10. id., p. 15. 11. id., p. 16. 12. id., p. 17. 13. id., p. 18. 14. id., p. 21. 15. ibid. 16. id., p. 22. 17. id., p. 23. 18. id., p. 24. 19. id., p. 25. 20. ibid. 21. ibid. 22. Les Caisses, in Un homme de trop, op. cit., p. 42. 23. Seuils, op. cit., p. 27. 24. Naissance, en Corps écrit, 1987. 25. Un homme de trop, op. cit., p. 42. 26. Le sujet de l'écriture, p. 32. 27. id., p. 63. |
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