À Jérusalem, les pèlerins chrétiens peuvent visiter le Mur des Lamentations ("Kotel haMaaravi" en ivrit), parce que, même s’il est le site le plus vénéré du judaïsme, il n’a pas été sacralisé comme sanctuaire exclusivement mosaïque par l’Israël, comme a fait, par example, l’Arabie Saoudite dans le cas de plus saint lieu islamique – la Mosquée sacrée ("Masjid al Haram" en arabe) de La Meque, où aux non-musulmans on leur a interdit l’accès dans un rayon de trente kilomètres.
On était sur le Mont des Oliviers et on regardait la Vieille Ville de Jérusalem. L’édifice au premier plan, dominant par l’hauteur et la couleur du toit d’un jaune-doré strident, était le Dôme du Rocher de l’esplanade des Mosquées. Un professeur d’histoire du groupe m’a dit:
- Au-dessous de l’esplanade des Mosquées se trouve le Mont Moriah, le plus disputé lieu religieux de Jérusalem. Pour les mosaïques, ici se trouve "Har ha Bait", qui se traduit en ivrit "Le Mont de la Maison", ou le "Le Mont du Temple", en étant le plus important lieu saint judaïque. Au même temps, selon le Talmud, de Mont Moriah a pris Dieu "la poussière" pour modeler Adam.
- Il y étaient deux temples, j’ai intervenu.
- En effet, dans cet endroit a été construit le premier Temple en 960 av. J.-C., à l’époque du roi Solomon. L’armée du roi Nebucadnestar de Babylone a détruit ce temple dans l’année 586 av. J.-C. Dans l’année 515 av. J.-C. a commencé, sous le règne du roi Zorobabel, la construction du Second Temple, qui a été agrandi et embelli par le roi Hèrode le Grand, mort dans l’année 4 av. J.-C. Et ce temple, à l’ordre de l’empereur romain Titus Flavius Vespasien, a été détruit dans l’année 70, de lequel a resté seulement une partie du mur occidental, appelé le Mur des Lamentations ou la Synagogue du Mur.
…On a marché par une petite porte réalisée dans la muraille de la Vieille Ville de Jérusalem. On a parcouru une route asphaltée jusqu’une cabine en verre et PVC avec le rôle de fluidisation et le contrôle du flux des visitateurs. Puis on est allé sur une allée pavée, parallèle au mur qui entoure l’esplanade des Mosquées. Il y était un va-et-vient continu d’hommes en tenu noir de juif ultrareligieux, chacun en étant ou non accompagné de son épouse et de nombreux enfants. Après quelques douzaines de mètres, sur la droite, on a vu le Mur des Lamentations, formé de blocs hauts d’environ une taille d’homme, de pierre blanche, caractèristique aux édifices de Jérusalem. Une cloison mobile séparait les hommes des femmes. Les croyants restaient debout en face du mur et lisaient de prières, temps dans lequel ils se montaient sur la pointe des pieds et se balançaient. On s’approchait. Sur quelques tables étaient à la disposition de livres de prières. Au même temps, plusieures chaises offraient repôs aux personnes souffrantes. Le professeur d’histoire a continué avec des explications:
- Ici, le lundi et le jeudi, les garçons de treize ans reçoivent la majorité religieuse. Aussi ici, le vendredi soir, au coucher du soleil, les étudiants célébrent le début du sabbat. Dans ce lieu viennent des jeunes mariés pour se photographier.
- Pourquoi il s’appele le Mur des Lamentations?
- Parce que les juifs déplorent ici la perte des temples. Dans chaque année, le 9 Avril est le jour de la commémoration de la déstruction des deux temples.
- Pourquoi certains croyants placent de bouts de papier dans les joints d’entre les blocs de pierre du mur?
- Ce sont de billets avec de désirs écrits pour le Dieu. D’autres croyants disent leur désirs à haute voix.
- Très interessant!
- En liaison avec ça il existe une blague. Puis-je vous en dire une?
- Seulement une?
- Au Mur des Lamentations il y étaient deux croyants, qui s’adressaient au Dieu à haute voix; l’un voulait obtenir dix dollars et l’autre, un million de dollars. Le lendemain, ils se sont trouvés ensemble et ont demandé la même chose. Le troisième jour de même. Le quatrième jour, celui qui voulait un million de dollars, nerveux, a donné dix dollars à l’autre et lui a dit: "Va-t'en et laisse Dieu à se concentrer!"
De nous s’est approché un viex juif. Il était vêtu d’un costume noir. Sur la tête il avait un chapeau noir, de dessous duquel sortaient de longs mèches de cheveux, bouclées. Les chaussures étaient aussi noires. Je l’ai demandé:
- Pourqoi les croyants montent sur la pointe de leurs chaussures pendant la prière?
- Peut-être pour qu’ils ne s'engourdissent pas de tant d’immobilisation.
- Est-ce que s’accomplissent les désirs écrits sur de bouts de papier dans les joints d’entre les pierres du Mur des Lamentations?
- Je vous donne un exemple. En étant enfant, j’ai mis un billet avec le conenu suivant: "Je veux un tricycle et la paix en Orient". Depuis ce temps là, s’est accompli seulement un désir…