Haïfa est la troisième ville comme population et avec une grande vocation industrielle, raison pour laquel on circule un dicton en Israël: "Jérusalem prie, Haïfa travaille et Tel Aviv se distrait".
Pour moi, jusqu’à mon depart en pèlerinage, Haïfa signifiait seulement une ville portuaire, située au pied du mont Carmel, sur les versants duquel sont beaucoup de vignobles, des raisains desquelles sont produits le célèbre vin et, plutôt, le célèbre brandy "Carmel", que j’ai été invité à le goûter, quand j’ai été lycéen, par les uns de mes anciens collègues, "exportés" puis en Israël contre des devises fortes par le régime de triste mémoire.
On est entré en Haïfa par l’autoroute 2, qui fait la liaison avec Tel Aviv, vers midi, à la fin d’une pluie comme d’été en Roumanie, ainsi que le ciel avait devenu clair, sans un duvet de nuage. On s’est arrêté devant le monastère de Carméllites, dans le parking ombragé des palmiers, des platanes et des ficus de dimensions d’un arbre, des feuilles desquels coulaient encore sur nous rares gouttes d’eau venant de la pluie récente, la seule que j’ai observé lors du séjour d’une semaine en Israël. On étaient sur le versant ouest, de côté de la mer Méditeranée, à l’environ moitié de la hauteur de 546 mètres, où les villas on dirait qu’elles imitent les fleurs qui montaient les unes sur les autres pour avoir une place au plus près du soleil. Sans le vouloir, j’ai pensé que sur les autres versants la même chose est faite par les ceps de vigne, des raisins desquels on produit le vin de Carmel…
On a traversé l’allée et on a marché à travers la porte du monastère des Carmélites, fondé par le croisé calabrais Berthold en 1156, qui s’est retiré ici pour mener un vie d’ermite, de même qu’a fait pour une période le prophète Elie neuf siècles avant la naissance du Sauveur. Plus tard, au XIIIème siècle, ici on a été fondu l’ordre des Carmélites. On est arrivé au point central du lieu de culte, l’église Stella Maris (Étoile de la mer), construite en 1836 sur les ruines d’ancien monastère croisé. À l’interieur, juste en dessous de l’autel, j’ai vu la grotte où le prophète Elie s’est refugié. Les peintures murales et les inscriptions dorées m’ont apparu comme de réalisations remarquables.
Le monastère des Carmélites abrite et d’autres objectifs touristiques. Près de l’église se trouve un monument construit en forme de pyramide avec une croix en métal au sommet. J’ai entendu le guide: "Ce monastère a servi d’hopital temporaire pour les soldats français blessé dans le siège de l’armée de Napoléon en 1799 sur le port voisin Acco, qui a été sous la domination ottomane. Lorsque l’armée chrétienne s’a retiré, les Turcs ont massacré les Français qui ont été incapables à se refugier, en vtant blessés. À leur mémoire a été érigé ce monument".
Un autre monument impressionant du domain du monastère carmélite est la statue représentant le prophète Elie, en élevant un poignard dans sa main droite et en ayant un pied posé sur l’épaule d’un homme abbattu sur le sol. Un prêtre du groupe a dit:
- Dans le chapitre 18 du 1 Roi de l’Ancien Testament est écrit: "Alors Élie s'approcha de tout le peuple, et dit: «Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui!»"
- Baal?
- "Baal" est un terme sémitique, qui se traduit "Seigneur", il en étant apliqué à un grand nombre de divinités, en particulier au dieu cananéen Hadad.
- Merci, continuez, s’il vous plaît.
- Après il a prouvé l’existence de Dieu, le prophète Élie a incité le peuple rassemblé ici, près du mont Carmel: "Saisissez les prophètes de Baal (…) qu'aucun d'eux n'échappe!"
- Alors?
- Je cite encore: "Et ils les saisirent. Élie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea."
On est sorti du monastère, on a traversé une route asphalté côtière du près et on est arrivé à une clôture en pierre, qui entoure les jardins suspendus du Bahai Temple. De là, s’a ouvert l’une des plus belles vue de la zone portuaire. Au premier plan on a distingué, comme dans la paume, le dôme doré du temple dans lequel est abritée la dépouille mortelle d’Ali Muhammad, nomé et El Bab, le fondateur de la religion Bahai. Derrière – le port vu de dessus. Dans le bassin intérieur du port, bien protégé par une digue d’environ deux kilomètres de long, j’ai remarqué de nombreuses grues en mouvement, une agitation d’un port avec un trafic intens. Un pèlerin m’a dit: "Il y a un oléoduc long de 510 kilomètres, qui a un terminal à Eilat, sur la mer Rouge, pour apporter du pétrole du golf Persique à la raffinerie de Haïfa".
Le guide a donné le signal du départ. On a quitté Haïfa après un séjour de seulement trois heures, raison pour laquelle j’ai eu un sentiment de frustration disproportionné grand. Par le pare-brise de l’autocar j’au vu des plantations de vigne sur les versants longs du mont Carmel. J’ai compri la raison de l’exagération de ma frustration. Je me suis consolé vite: au moins, je ne suis pas venu en pèlerinage en Terre Sainte pour boire vin de Carmel…