Tout chrétien étant dans un pèlerinage en Terre Sainte souhaite assister au Miracle de Saint Feu produit à l’occasion de Pâques au Saint-Sepulcre, qui se trouve dans l’ensemble d’un bâtiment impressionant, à l’aspect d l’une forteresse, appelé par les catholiques - l’église du Saint-Sepulcre, et par les arthodoxes - l’église de la Résurrection.
Il s’est arrivé que la Sainte Fête de Pâques de 2007 est tombée dans les même jours du calendrier pour les catholiques et les orthodoxes. Ce fait a signifié, à côté d’une grande satisfaction œcuménique (l’union de toutes les religions), une agglomération humaine d’au moins un quart de millions de pèlerins sur les rues étroites, qui datent de centaines et de milliers d’années dans les quartiers chrétien et musulman près de Saint-Sepulcre.
On a quitté l’hôtel quatre étoiles "Tal" de Tel-Aviv à une heure du matin pour que dans maximum deux heures se rendre à Jérusalem. Dans l’ultraconfortabil autocare de "classe royale", l’atmosphère du groupe de touristes roumains était optimiste, personne n’avait pas suspecté qu’on va souffrir. Le guide nous a averti en quelque sorte: "La Réssurection a lieu à quatorze heures, l’heure locale, et pour avoir la chance d’entrer dans l’église du Saint-Sepulcre on doit y arriver tôt le matin". La premiere surprise! On a trouvé qu’il existe une différence entre l’heure ancienne et l’heure nouvelle, en fin, un problème embrouillé, dans lequel entrent en compte à la fois les calendriers grégorien et julien et aussi la lune.
L’autoroute de Tel Aviv à Jérusalem mérite son nom, en ayant un parapet entre les deux senses et trois ou quatre voies de circulation de chaque côté. En plus, tous ses 60 kilomètres ont été éclairés "a giorno", comme seulement en Belgique j’ai vu.
On est arrivé a Jérusalem, dans un grand parking près de la Porte de Jaffa. Il faisait encore nuit. L’air froid, de montagne (mais on était au plus de 600 mètres d’altitude) nous a aidé à éloigner le sommeil. On est monté jusqu’on est entré par la Porte de Jaffa, puis on est arrivé à une large place, située entre le quartier chrétien et les ruines de la Citadelle du roi juif Hérode (37-4 av. J.-C.). Le guide nous a informé que dans cet endriot on doit se rencontrer à quinze heures pile, après la Réssurection. De là, il nous a dit qu’on va descendre sur un labyrinthe de ruélles vers l’église du Saint-Sepulcre.
On ne voyait pas l’a voie d’accès à cause de la foule des pèlerins. Certains d’entre eux sommeillaient debout, d’autres plus prudents étaient assis sur de chaises pliantes ou allongés directement par terre ou sur de matelas pneumatiques. On pouvait entendre de langues slaves et dures, comme le géorgien ou l’arménien. Les pays d’Europe de l’Est après décennies d’hérésie communiste, formaient le gros des pèlerins. Beaucoup portaient de vêtements sacerdotales ou monastiques. Nous avons entendu que l’entrée dans la rue sera bloquée par l’armée israélienne jusqu’à sept heures et demie Déja une graine de doute concernant la possibilité d’entrer dans l’église du Saint-Sepulcre a germé dans l’esprit du groupe de Roumains.
En voyant l’insatisfaction des Roumains, le guide israélien nous a conduit à une autre voie d’accès. Là, en effet, l’accès à une rue large de maximum six mètres n’était pas bloqué; ainsi on a réussi à avancer de quelques dizaines de mètres vers le bout de la queue.
Il faisait quatre heures et le temps passait de plus en plus lentement. Le barrage de l’armée était situé quelque part à environ cinquante mètres plus bas. À un moment on a etendu de cris d’horreur. Un convoi de pèlerins dirigés par de gens en soutane, de l’ex Union Sovietique (je ne dit pas le nom), a forcé le passage à travers la foule. Nous étions entassés comme les sardines entre les murs de la rue, et nouveaux et nouveaux groupes de pèlerins fanatiques de l’espace prouto-caucasien voulaient avancer. La fin justifie les moyeans. J’ai protegé ma femme de mon mieux. Je me suis souvenu de pèlerins musulmans qui, s’ils meurent à la Mecque, entrent tout droit au paradis!
La montre: neuve heures. Lentement, lentement, emportés par la vague, on s’approchait du barrage formé par l’armée. Une roumeur a traversé la foule: l’accès vers la rue sera permit qu’après la Réssurection! Désillusion totale!
Dix heures. Un officier israélien a levé dessus de sa tête un petit carton jaune plastifié et a annoncé que celui qui possede ce badge peut passer à travers le barrage. Moi, j’avait un badge, mais de journaliste. J’ai tenté ma chance. Elle a fonctionné! "My wife", j’ai presenté ma femme aux militaires. On est arrivé à l’église du Saint-Sepulcre. Un autre barrage, mais de police cette fois, et on est entré.
Une femme de Bucharest nous a entendu parler roumain et nous a demandé combien nous a coûté un billet parce qu’elle a payé à un militaire 200 dollars, mais à la condition de "me conduire jusqu’à l’interieur de l’église." J’ai regardé son badge, il était jaune. "J’ai rencontré deux Roumains dans l’église, mais chaqun a payé seulement 150 dollars", nous a informé avec envie la pèlerine de Roumanie.
Nous n’avons pas payé pour entrer dans l’église du Saint-Sepulcre, mais on a souffert chaqun pour plus de 200 dollars, vous voyez bien, "les lieux saints" en coûtent…