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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-02-28 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
« Aujourd’hui, de cinq à six heures, suivi la voisine divine. Restif dirait « féïque ». Pas osé lui donner les vers faits hier. »
Journal, 14 avril 1903. Vous dont je ne sais pas le nom ô ma voisine Mince comme une abeille ô fée apparaissant Parfois à la fenêtre et quelquefois glissant Serpentine onduleuse à damner ô voisine Et pourtant soeur des fleurs ô grappe de glycine En robe verte vous rappelez Mélusine Et vous marchez à Petits Pas comme dansant Et quand vous êtes en robe bleu-pâlissant Vous semblez Notre-Dame des fleurs ô voisine Madone dont la bouche est une capucine Sinueuse comme une chaîne de monts bleus Et lointains délicate et longue comme un ange Fille d'enchantements mirage fabuleux Une fée autrefois s'appelait Mélusine Ô songe de mensonge avril miraculeux Tremblante et sautillante ô vous l'oiselle étrange Vos cheveux feuilles mortes après la vendange Madone d'automne et des printemps fabuleux Une fée autrefois s'appelait Mélusine Êtes-vous Mélusine ô fée ô ma voisine (Guillaume Apollinaire, « Poèmes à Yvonne » in Le guetteur mélancolique)
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