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De la dissolution de la démocratie dans la ploutocratie
personnelles [ ]
Dégoût et désarroi d'un électeur - PARTIE 3

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par [triton ]

2025-05-11  |     | 



Une classe politique obnubilée par l’argent

Le culte de l’argent comme fin en soi s’est depuis longtemps imposé dans les esprits, et la classe politique ne fait pas exception. On peut faire bien des reproches à Nicolas Sarkozy mais pas celui du manque de clarté sur son appétence puisque, alors qu’il venait d’être élu président de la République en mai 2007, il déclara, début 2008, avec une étonnante franchise : « Pour l’instant, je fais président, mais un jour j’irai faire du fric ». A promouvoir le fric pour le fric avec une ferveur qui rapproche la finance la plus élaborée du gangsta rap le plus primaire (rapprochement dont le groupe IAM s’était justement moqué en 2007 dans « Rap de droite »), nos politiques libérales promeuvent un idéal d’abandon de toute ambition - intellectuelle, scientifique ou artistique - et dont l’hypocrisie, qui se voile de discours sociétaux, conduit à un abrutissement généralisé au profit d’une oligarchie qui s’enrichit au détriment du reste de la population en lui faisant miroiter les fastes d’un confort de vie dont le chatoiement ne masque que la vacuité. Vacuité si souvent dénoncée mais qui semble pourtant avoir contaminé les têtes et les cœurs de nos dirigeants, qui vaticinent sur la décadence induite par la perte des valeurs mais ne proposent rien d’autre qu’un double rêve d’accumulation et de consommation purement matérielles et de repli identitaire, comme si toute nation avait vocation à devenir une sorte d’association de consommateurs partageant les mêmes goûts et le même style de vie... Il est assez perturbant de voir, aux USA, des foules excitées par des évangélistes chrétiens propulser à la tête de l’Etat un président dont les idéaux incarnent ce qu’il y a – théoriquement – de plus antinomique avec les valeurs chrétiennes d’humilité et de détachement (je ne parle même pas de renoncement !) aux biens du monde. La religion chrétienne du pieux JD Vance est-elle vraiment la même que celle du Christ et des évangiles ? Quel est ce Dieu invoqué par les USA, imprimé à foison jusque sur ses billets de banque, pour promouvoir sa politique de puissance ? Cela dit, la situation aux USA reste moins pire qu’en Russie où l’Eglise orthodoxe se vautre dans les privilèges et l’opulence d’un pouvoir despotique qu’elle sert avec un zèle jamais démenti depuis l’époque tsariste et une telle obscénité que Léon Tolstoï (qui doit se retourner dans sa tombe à chaque intervention de son arrière-petit-fils, vice-président à la Douma et totalement imperméable à l’œuvre de son lointain descendant) n'a pu qu’être honoré d’être excommunié pour avoir dénoncé ses mensonges et sa falsification dogmatique du sens profond de la religion… Il n’y a en réalité aucune digue - politique, religieuse ou morale - contre le déferlement du matérialisme libéral. La théorie du contrat qui sous-tend le libéralisme érige le Droit en levier de régulation mais le Droit (tel qu’il est défini dans des Codes dont l’amoncellement se prête à des arguties désolantes et des injustices flagrantes) sépare simplement le légal et l’illégal ; il ne fonde pas une éthique et ne permet pas de donner du sens à la vie réelle. Le Droit n’est que le règlement, évolutif et interprétable (ce qui fait la fortune des avocats, qu’ils soient pénalistes ou fiscalistes), de la compétition inhérente au capitalisme et à l’économie libérale. Beaucoup défendent le libéralisme en arguant – non sans raison quand on l’évalue dans une perspective historique – que les libertés sont indissociables, qu’il ne peut y avoir de liberté de penser sans liberté d’entreprendre, et qu’il est au final le seul système qui garantisse la propriété privée et permette à chacun de choisir sa vie et de s’épanouir librement, sans subir le carcan d’un système totalitaire lui imposant sa volonté. Toutefois, la liberté se mesure-t-elle à l’aune de la profusion matérielle, qui attise la convoitise des foules par l’étalage des nouveautés de la modernité et détruit la solidarité en lui substituant le désir mimétique des biens ou du prestige d’autrui ? En ce cas, la liberté ne mesurerait donc plus que la faculté à jouir sans entrave du droit à « faire », à « dire », à « posséder », etc. Cette conception n’est toutefois pas la seule possible et peut répugner par ses insuffisances. Je prends à témoin le poète martiniquais Monchoachi, qui considère que la liberté véritable relève de l’ « être », que la liberté n’est jamais qu’une lutte de libération, qu’elle se conquière dans un combat intérieur permanent (citant parfois Nietzche parfois Lao-Tseu, Monchoachi fait l’éloge – qui peut sembler de prime abord paradoxal - du « guerrier » et du « non-agir », ce qui le rapproche aussi de Patrick Chamoiseau qui se revendique du Guerrier et du Conteur) pour nous libérer des désirs et des peurs qui nous empêchent de devenir un homme authentique, qui (je cite ici Rimbaud) « possède la vérité dans une âme et un corps » et retrouve le sens de son unité avec le cosmos.

Plusieurs formules malheureuses et choquantes d’Emmanuel Macron consacrent que notre modèle social ne se soucie que du matériel et repose sur une opposition permanente entre supposés gagnants (ceux qui ont du fric) et supposés perdants (ceux qui rêvent d’en avoir ou en tout cas qui rêvent d'en avoir plus) : « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien » ou « Il faut des jeunes Français qui rêvent de devenir milliardaires ». Dès lors, puisqu’il faut des Français qui rêvent de devenir milliardaires (ou multi-millionnaires – restons raisonnables !), les politiciens donnent l’exemple et beaucoup se sont lancés dans la course à l’enrichissement personnel, oubliant même parfois la nature et la raison des budgets mis à leur disposition. Alors que la dette publique ne cesse d’être creusée, combien d’anciens élus, à l’échelon local ou national, ou d’anciens ministres sanctionnés pour abus à leur profit ou celui de leur famille ? Et ce, dans tous les partis ! On pense bien sûr au « Pénélope-gate » et autres affaires de François Fillon, qui lui ont sans doute coûté la victoire à la présidentielle de 2017, mais aussi à la condamnation récente de Jean-Christophe Cambadélis pour détournement de ses frais de mandat de député, ou aux frais de restaurant de Laurent Wauquiez dont les heureux convives étaient généreusement invités par les contribuables de la région Auvergne-Rhône-Alpes. On peut aussi songer aux aveux de Jérôme Cahuzac, ancien ministre du budget de François Hollande qui s’affichait en pourfendeur de la fraude fiscale alors qu’il avait lui-même allègrement fraudé via des comptes ouverts dans des paradis fiscaux, ainsi qu’à la phobie administrative invoquée par un député socialiste (dont j’ai oublié le nom) pour justifier de ne pas payer ses impôts et diverses factures personnelles, et bien évidemment au couple Balkany poursuivi et condamné à plusieurs reprises pour fraude fiscale et blanchiment, et à toutes les suspicions entourant le financement des partis politiques et des nombreuses campagnes électorales. A titre d’exemple : campagne d’Edouard Balladur et suspicions de rétro-commissions dans des marchés d’armement qui seraient la cause réelle de l’attentat de Karachi ; campagne de Nicolas Sarkozy et divers soupçons de surfacturation, mais aussi d’une possible et substantielle contribution de la part d’un généreux et mystérieux mécène libyen, via un réseau de porteurs de valise afin – sans doute par modestie - de préserver son anonymat (procès actuellement en cours en janvier 2025, et j’avoue être impatient et curieux de l’issue !) ; campagne de Jean-Luc Mélenchon s’insurgeant des perquisitions diligentées dans le cadre de l’enquête ouverte sur des soupçons de surfacturation et d’enrichissement de personnes de son entourage, etc. On peut aussi remonter encore plus loin dans le temps à l’origine de la fortune du clan Le Pen, sur fond d’obscur héritage du cimentier Lambert (et de plusieurs comptes détenus dans des paradis fiscaux, révélés par les « Panama Papers »), aux détournements des mutuelles étudiantes et aussi à l’affaire Méry, qui avait dévoilé au grand public le caractère systématique des pots-de-vin versés aux partis politiques mais aussi directement aux élus dans tous les grands projets immobiliers en Ile de France. J’étais jeune adulte lorsqu’avait éclaté l’affaire dite de la « cassette Méry », du nom d’un promoteur immobilier engagé en politique au RPR qui avait enregistré (probablement par vengeance), dans une confession sur cassette vidéo à visionner après sa mort, toutes les malversations auxquels il avait contribué ; elle m’avait sidéré – comme une cruelle prise de conscience sur le monde réel - par toutes les compromissions qu’elle avait révélées…

Sans verser dans le complotisme du « tous pourris » et les allégations de corruption généralisée, l’argent gangrène la politique et la relation entre les élus et les institutions. A commencer par les partis, puisque chaque député et sénateur rapporte, en France, environ 37 k€ à son parti. L’argent est aussi au cœur de l’engagement politique individuel. C’est évident aux USA où la fortune personnelle est un critère de légitimité. Donald Trump n’a d’ailleurs pas manqué d’exhiber sa richesse comme la preuve de sa capacité à diriger le pays comme si la politique n’était qu’une extension du « business » mais c’est aussi, même si cette proximité est plus discrète, le cas en France où de nombreux hommes et femmes politiques (actuels et anciens) sont millionnaires, par naissance et transmission de patrimoine ou simplement du fait de leurs fonctions et mandats, grâce à des pensions sidérantes, qu’il serait sans doute sain de plafonner (surtout dans le contexte actuel de débat sur les retraites et la dette). Ainsi, Michel Barnier touchera une retraite calculée à 28000 euros par mois pour ses différents mandats et fonctions et Jean-Marie Le Pen déclarait, peu avant sa mort, au youtubeur Jordan de Luxe, une retraite mensuelle de 12000 euros pour ses mandats de député français et européen. Mais, au fond, qu’avait-il fait concrètement pour mériter cette retraite, qu’il jugeait à la fois modeste et méritée, lui qui avait tant cotisé ? Quand s’apercevra-t-on que tout infirmier, tout policier, tout enseignant, tout militaire, etc. travaille davantage au service de la population qu’un tribun de perchoir ou de plateau télé ?

Des dirigeants moralement faillibles et politiquement défaillants

En fait, comme si politique et économie étaient trop imbriquées pour être séparées, une petite élite – qui autorise toutefois que viennent s’y amalgamer des éléments exogènes - s’enrichit en jonglant, parfois dans une certaine confusion malgré la récente mise en place de règles de déontologie, entre postes dans la haute fonction publique d’Etat, mandats électoraux, postes gouvernementaux, postes de chargés de mission et sièges aux conseils d’administration de grandes entreprises, en s’éloignant de plus en plus de la notion du bien commun. Et même parfois de leur dignité, comme quand un ancien élu se met au service d’un lobby ou d’un groupe étranger hostile aux intérêts de son pays. Comment ne pas évoquer les cas de François Fillon et de Gerhard Schröder recrutés par des sociétés pétrolières russes au service d’oligarques inféodés à Vladimir Poutine ? Ou de José Manuel Barroso, ancien président de la commission européenne recruté par Goldman Sachs (peut-être pour camoufler leurs ingérences dans la crise grecque) ? On s’est beaucoup moqué de Jean-Marie Messier, ancien inspecteur des finances devenu golden boy du capitalisme des années 2000, mais on pourrait faire de même aujourd’hui avec Philippe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur, qui vient d’être recruté par la société chinoise Shein en plus de ses fonctions de président du port de Marseille et de directeur de la société du tunnel du Mont Blanc : où puise-t-il une telle force de travail et une telle polyvalence ? Mais le parcours le plus remarquable, par la diversité et la responsabilité des fonctions exercées, est sans doute celui de Thierry Breton, passé du poste de PDG de France Telecom au poste de ministre des Finances dans le gouvernement Raffarin puis nommé PDG d’Atos puis commissaire européen chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l'espace, qui a annoncé qu’il venait d’être recruté par Bank of America en tant que conseiller. Une telle alternance est sans doute utile car elle favorise l’apport d’expériences croisées entre le public et le privé, mais on ne peut s’empêcher de ressentir, chez tous les hommes politiques, une volonté de diversifier et maximiser leurs revenus grâce à des nominations venant compléter plus ou significativement les revenus et pensions de leurs mandats électifs, parfois à la limite du conflit d’intérêt. Ainsi, en quittant Matignon, Edouard Philippe a siégé au conseil d’administration d’Atos de 2021 à 2024 (touchant, selon les média, 20 000 euros / an + 2 500 euros de jeton de présence à chaque réunion). En fait, la plupart des grandes entreprises françaises sont dirigées par ou intègrent d’anciens ministres, d’anciens directeurs de cabinet et/ou hauts fonctionnaires ou d’anciens élus… pour des résultats pas toujours probants. Par exemple, la participation d’Edouard Philippe aux conseils d’administration d’Atos n’a pas empêché l’effondrement de la société, actuellement au bord du gouffre (avec un cours de bourse pratiquement divisé par 100 sur la période de sa présence !!!) en raison de son surendettement et d’une boulimie d’acquisitions.

Si, à l’heure de grands et graves questionnements sur la dette, sur le financement des retraites, sur le coût de fonctionnement des services publics, ces émoluments récompensaient un dévouement et/ou des compétences extraordinaires, ils seraient compréhensibles. Malheureusement, ce n’est pas le cas. La résolution des dysfonctionnements qui obèrent l’efficacité du service public et la réflexion sur les grands enjeux qui engagent les générations futures se diluent et se perdent dans des débats pitoyables et stériles qui suscitent, notamment à l’Assemblée nationale, le sentiment que l’objectif recherché n’est pas de traiter les problèmes du pays mais de faire le « buzz » et le « clash », de faire parler de soi et de consolider, pour la prochaine élection, le socle suffisant pour pérenniser sa rente, en jouant sur toute la gamme des clivages et des solidarités de clan, poussées parfois à l’extrême comme si l’élu n’était qu’une émanation d’un parti ou de militants, épousant non une cause mais des postures et des attitudes empêchant toute prise de recul pour faire émerger des solutions.

D’une manière générale, la compétence des élus et des cabinets ministériels interrogent. Quiconque a déjà travaillé sur des rapports (tels que les PAP/RAP des lois de finance) ou des réponses à des questionnaires de commissions, est parfois surpris de la superficialité et/ou de la nébulosité des dossiers, ou du caractère répétitif – presque mécanique – du ressassement d’enjeux dilatoires, qui reflètent une dramatique absence de volonté de décision et/ou un manque de maîtrise. A titre d’exemple, en 2009, un député, sans doute habilement influencé par un conseiller, avait, croyant en simplifier les termes, modifié la rédaction d’un texte de loi et introduit sans y prendre garde un biais que des avocats avaient pu ensuite utiliser afin d’empêcher des poursuites contre l’Eglise de Scientologie. Comme si la réalité était trop complexe pour être directement maniée ou même comprise, le travail des élus, de l’administration et de leurs assistants (parfois secondés par des cabinets d’expert) consiste souvent en la construction de modèles de représentation, autant que possible étayés par des graphiques, des statistiques et des indicateurs chiffrés qui confèrent aux discours une apparence d’objectivité factuelle (apparence fausse car les chiffres sont tout aussi équivoques que les mots), puis en l’élaboration d’éléments de langage, les uns qui serviront de support à la communication politique et les autres qui seront déclinés en directives, avec – dans certains domaines – un abus d’acronymes et de termes techniques et juridiques qui confinent à une novlangue. Mais, paradoxalement, la spécialisation du langage et la profusion d’indicateurs n’apportent souvent aucune clarté ; au contraire, elles génèrent un brouillard de concepts empêchant la vision d’ensemble et masquant les liens et correspondances entre des sujets connexes. Au final, et c’est peut-être une intention inavouée, cette complexité semble presque construite à dessein pour limiter la compréhension des non-initiés, ce qui permet de justifier l’apparente efficacité d’une politique à coup d’indicateurs et de beaux tableaux qui témoigneront complaisamment de tout ce qu’on voudra bien leur faire dire (comme aujourd’hui en Argentine où le succès des mesures ultra-libérales de Javier Milei pour redresser l’économie est attesté par la vigueur des indicateurs macro-économiques …quand bien même le niveau de vie de la population s’effondre et que près de la moitié du pays dépendrait de la soupe populaire !). Cette complexité autorise aussi le recours à des avis d’experts qui dilueront la responsabilité de la prise de décision, et donc l’éventuelle responsabilité pénale afférente à toute responsabilité politique, apaisant la hantise de nos gouvernants d’être un jour mis en examen…

L’hypocrisie et la lâcheté des hommes politiques est un facteur aggravant. On connaît le mot célèbre de Jacques Chirac, effarant dans sa duplicité assumée : « les promesses n’engagent que ceux y croient » mais, quand j’étais officier stagiaire à l’Ecole de guerre, en 2011/2012, j’avais été frappé par l’intervention d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, qui avait déclaré (je cite de mémoire sur le fond) lors des échanges ayant suivi sa conférence en amphi : « Dans chaque département, on connaît toutes les personnes – une centaine environ – qui génèrent la délinquance et la criminalité mais on ne peut pas agir préventivement pour les empêcher, d’abord parce qu’on est en Etat de droit mais, surtout, parce que ça ferait trop de grabuge dans les banlieues où les réseaux sont si implantés qu’ils font vivre des quartiers : en conséquence, notre mission n’est pas d’empêcher la criminalité mais de la maintenir à un niveau socialement acceptable ». Autrement dit, pendant que Nicolas Sarkozy pérorait face aux caméras sur son intransigeance poussée jusqu’à la « tolérance zéro », il donnait consigne à ses ministres d’y aller doucement pour ne pas compromettre sa réélection en provoquant des troubles tels ceux qui avaient embrasé la France en 2005 et auraient pu donner le sentiment d’un échec de sa politique de fermeté. D’où une posture consistant à faire peu mais dire beaucoup : à défaut d’actes, se contenter de mots et de grandes phrases… Vingt ans plus tard, les réseaux se sont enracinés, développés et ramifiés, et menacent l’équilibre même des institutions dans plusieurs villes et départements.

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