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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-07-14 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Suspendu à une branche
Je berce ma lassitude Je suis l’hôte de l’oiseau d’or Dans un nid d’oiseau, je m’endors Où suis-je donc? loin, très loin. La mer blanche est endormie Sur elle, une petite voile, un rocher, figuier, tour et port. Pour les moutons, la bergerie... Que m’accueille l’innocent midi! Un pas après l’autre - quelle vie! Une jambe après l’autre- c’est pesant. J’ai dit : "Envole-moi, au vent" Que l’oiseau m’apprenne à voler! Vers le Sud au-dessus des mers. Raison : lourde et pénible affaire tu nous mènes au bout de la route Mais que m’importe tous tes doutes? Me reviennent l’ardeur, la sève D’un nouveau jeu, d’un nouveau rêve. Pour penser, être seul est sage Mais pour chanter serait folie Entourez-moi, oiseaux amis Méchants amis, dans le silence Que je chante votre louange. Jeunes, trompeurs et vagabonds Vous êtes bien faits pour l’amour, où pour tout jeu voleur de temps. Dans le Nord, voilà mon aveu : Moi-même je devins amoureux D’une vieille, à donner le frisson, « La Vérité » était son nom. (Friedrich Nietzsche, Appendice au Gai Savoir)
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