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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-05-27 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Les oiseaux chantent avec ravissement
Loin dans l’épaisseur du bois; Les champs ensoleillés s’étendent Sous les gracieux rayons de mai. Les ruisseaux murmurent doucement À travers la campagne fleurie Où jubile l’alouette. Oh peut-il se donner chose plus belle Que le mois de mai, que le seul mai? Ce qui m’attristait le cœur, Le faisait sombre et désemparé, Ce qui était vaste désert et frisson, Cela est à présent rayonnant de soleil. Les fleurs se dressent gracieuses Dans les prés aux riches éclosions, Où bourdonnent les abeilles. Oh peut-il se donner chose plus belle Que le mois de mai, le seul mai? Ô plénitude infinie De pure béatitude! Ô délice, oh enveloppe Mon cœur avec sa peine Fais passer et s’évanouir Ce qui ne murmure pas sur mon cœur Comme des souffles printaniers! Oh peut-il se donner chose plus belle Que le mois de mai, le seul mai? Je voudrais me plonger Dans cette mer de volupté; Cette douce pensée Soulève déjà de joie ma poitrine. Je voudrais t’embrasser Et ne plus jamais me séparer de toi, Ô printemps, viens, entre! Il ne peut rien se donner de plus beau Que le mois de mai, que le seul mai! 1859 (Friedrich Nietzsche, Poèmes de jeunesse, 1858-1871)
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