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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2022-06-12 | |
Dans les champs infinis des souvenirs,
mes chèvres paissent la lumière et l’herbe, elles paissent plus de lumière et de silence que d’herbe... Entre le ciel et la terre le champ se perd au loin, vers l’horizon comme une grande eau bleue; coulent des flots lumineux des nuages – le soleil embrasse la terre ; les chevreaux jouent avec mes rêves et toute la candeur du monde c’est la leur ! Le chemin de fer glisse parmi les fleurs de pissenlits; les papillons s’élèvent sur les rayons sous le ciel clair. Chèvre rouge, chèvre blanche, où sommes-vous maintenant ? Quels pays de glace parcourez-vous, à la recherche de l’étoile polaire et de la mère disparue depuis longtemps, dans quels mondes inconnus paissez-vous, portant toute mon enfance entre vos cornes couronnés d’étoiles ? Un voile métaphysique passe sur le monde ; les eaux du passé enveloppe l’horizon et les ombres froides des terres du silence et du sommeil montent doucement vers nous avec un tas de souvenirs; nébuleux, brumeux ... Chèvre rouge, chèvre blanche... Dans le pays où êtes-vous aujourd’hui, le soleil monte sans trêve vers un horizon infini.
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