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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-07-24 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Les étoiles s’avancent tristement
au ciel nu les vents demandent avec détresse, pourquoi je suis si calme. Et la fenêtre déverse l’éclat de la pleine lune, ô rayons chéris, apaisez mon cœur et sa peine ! je ne sais si je dois rire, plaisanter, ou pleurer ici – mes yeux sont emplis de douleur mais aussi d’ironie amère. Et mes mains passent ici et là presque en tremblant, et mes pensées s’élargissent à l’infini comme une mer. J’ai entendu tinter les cloches brièvement vers minuit. Cela veut dire à présent pour moi qu’on a fait une tombe. On a enterré une année, le nouvel an s’annonce. On a enterré mon cœur, et nul ne s’est enquis de moi. 1862 (Friedrich Nietzsche, Poèmes de jeunesse, 1858-1871)
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