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L'homme quantique
poèmes [ ]

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par [Reumond ]

2011-11-21  |     | 











Introduction

Dans l’Univers, tout se crée sans cesse et en parallèle, tout a déjà été créé puisque l'espace-temps est un serpent qui se mord la queue. Rien n’est donc perdu, ni âmes ni pensées, le Cosmos est un nœud de mémoire ; tout s'y fait, se déploie et se défait ; tout s'y mêle d'infini; tout se joue en des enjeux sans fin; tout se peint, se dit, se sculpte indéfiniment..., mais il y a-t-il ici un seul "Homme" pour le voir,pour le contempler, l’écouter vraiment ? où devons-nous encore attendre que cet Homme véritable prenne Corps ?

Il y a-t-il quelqu’un pour écouter l’écho de ces milliards d’années et faire oraison de toutes ces histoires ? Il y a-t-il au Monde, un seul enfant Homme pour prendre chair du temps et de l’espace ?

Nous sommes nés de l’Univers pour l’amour et l’espérance, ou plus exactement pour l'altruisme et la compassion, pour aller vers nous-mêmes en nous assouplissant et nous accomplissant sans cesse sur ce chemin de l'Humain. C’est ce que l’on pourrait nommer l’Incarnation, nous sommes tous nés morts avec un potentiel vivant, nous sommes des créatures à potentiel Humain pour devenir plus vivant encore.

Comme des personnes uniques mais en connexion aux autres et au monde; ce que nous sommes déjà virtuellement, mais pas en Corps !

L’expansion exponentielle de l’univers est proportionnelle à l’expansion de cette conscience d’être, tout simplement parce que le Cosmos et le Logos n’ont qu’une seule parole, et qu’ils partagent le même rêve et la même part de bonheur en devenir.

Tout est lié, tout est liant ! Vous fermez les yeux et ailleurs s’ouvre une fleur au butinage de l’abeille, à la récolte du nectar et du pollen ; vous écrasez une araignée, et quelque part une veuve en noir pleure le départ de son amour perdu. Ainsi de suite, tout est lié, par les liens de l’épreuve.
C'est là la preuve même d'une vie profonde.

Nous sommes tous emportés dans cet Univers d’Espérance, comme les prophètes le furent, dans leur char de feu, au cœur- même du mystère où tout est Création, c’est-à-dire « Poésie », don et récréation, car l’espace est un lieu où la parole est entièrement libre.

Mes Maîtres en mystique, Jean de la Croix et les Maîtres Rhénans ; mes Maîtres en physique et en philosophie… ne me démentiront pas ! L’espace, ce n’est pas de la solitude, mais de la sollicitude pour le temps ; c’est une lueur d’espoir dans les yeux des enfants tristes, une liasse de liesses, un enthousiasme par rames de papier rare sur des années-lumière d’opportunité et d’ouvrage ; parce que l’intuition et le Cosmos logent au chœur de la même chapelle, et qu’ils ont la même origine et la même finalité : ouvrir la bouche, boucler la boucle, parce que l’inspiration et l’Univers ont la même respiration profonde pour faire de cette bouche à boucle un infini de bonheur.



L’HOMME QUANTIQUE

- théorie / étymologie : « science de la contemplation » du latin ecclésiastique theoria, du grec « observation,contemplation », de theôrein « observer »
- poésie / étymologie : « art de la fiction littéraire » du latin poesis, du grec poiêsis « création » (Le Petit Robert)



L’Univers vient du fond du cœur, c’est une intuition profonde et pas une certitude !

Parce qu’en moi palpite quelque chose qui ressemble à de l’attraction universelle. Parce que l’intuition et l’Univers, la Création et la poésie, la fraternité et l’éternité ont une source commune, tout y est solidaire !

Parce que l’intuition, l’inspiration et la respiration de l’Univers ne font qu’un, les poètes ne savent-ils pas contempler ce que les autres ne savent ni voir ni entendre ?

Par exemple, un lien entre le « thé au riz » et « la théorie » vous semblerait invraisemblable, il serait tout simplement perçu par l’ensemble des lecteurs comme un très mauvais jeu de mots, digne d’un élève de 10 ans à peine ; et pourtant ! Oui, pourtant tout est lié ! Et pour vous l’expliquer, j’ai quelques mètres à vous consacrer, car avec l’expansion de l’Univers, il se crée indubitablement beaucoup d’espace pour le temps pour alléger la parole.

Ainsi, connaissez-vous l’insondable trésor des espaces intérieurs ?

Pour lui, l’homme quantique, ces intervalles ne sont pas de parfaites inconnues, mais des sentiers qu’il traverse de jour comme de nuit.

Si pour lui le ciel du dehors est un grand arbre à lucioles, celui du dedans est un arbre de vie, où il cueille des pommes d’or et les fruits de très douces passions. Sapin de Noël constellé, avec ce beau nom de Sephiroth.

C’est là, la perle nacrée et lactée des espaces, un univers à plusieurs univers où l’origine de tout croise la même source mystérieuse que la calligraphie qui trace ses vides et ses pleins.

Là où tout reste possible, l’homme quantique a fait du virtuel sa terre d’élection. Il sait, quand il retourne ses crêpes dans sa cuisine, se met à genoux dans son oratoire ou verse de la rosée du matin dans une fiole de son laboratoire, que quelque part, dans une autre dimension, un satellite naturel rejoint le corps autour duquel il gravite, que deux amants se retrouvent pour se jeter l’un vers l’autre, ou qu’une pâte à papier se laisse transformer pour rejoindre le lutrin du scribe.

Quand il fait froid dehors, il discerne qu’il fait chaud quelque part dans le cœur d’un enfant, et qu’une jeune fille a peur dans une forêt ténébreuse ; alors, il prie de tout son cœur, en inscrivant les mots « Cheval » à l’emplacement même du mot « peur », pour que la fillette monte la confiance. Car rien que le nom cheval donne des ailes !

Du bout des doigts, d’un coup de porteplume il traverse le village de l’Univers, pour déposer des fleurs au chevet d’une étoile morte.

Il sait, qu’un simple mot de travers, et, c’est la trajectoire d’une comète qui s’en trouve déviée ; qu’une Voie lactée chante à tue-tête et qu’une virgule s’impose dans le texte, car entre l’espace et ses carnets de notes, il y a comme une galactique connivence.

Comme une étoile filante passe d’un ciel à un autre, l’homme quantique perce le voir, traverse les apparences ; il passe les cadres, relativise les notions de malheurs et de bonheurs, les concepts de cause et de grâce, de bien et de mal…, car il n’est pas un homme de « La morale », mais un homme de « l’être » ; il sait parfaitement bien que tout est grâce dans ces Univers qui s’entremêlent en un seul corps, dans un seul jeu pour un enjeu qui sans cesse le dépasse.

Entre les lumières et les ombres, il connait les chemins intermédiaires qui font chanter la vie et fredonner l’amour – répercutions à l’infini, interaction et interconnexion dans l’éternité et l’unité, conséquences et effets, dans la grande complexité…,

Tout y est courbe, tout est passage, tout y est grâce !

Oui, un simple sourire et ça change la face du monde ; un seul mot gentil et le voile du temple se déchire…

Entendez-vous dans le tunnel du temps ce message ?

Prendre conscience de tout cela, c’est l’œuvre magnifique des anges, c’est l’œuvre même des muses ou d’un esprit sans frontière ; et c’est exactement cela que les prophètes et les mystiques ont essayé de nous dire à travers leur propre graphie, c'est-à-dire à travers leurs traces lumineuses, leurs signes étoilés, leurs quantiques lumières.

Faire comprendre cela gratuitement, nous mener par la main vers nous-mêmes, là est l’appel des quantiques ! Nous promener, mot à mot, là où ils ont cultivés
d’inaccessibles destinées, se jouant de concert en mille bonnes raisons d’espérer, d’avancer, de devenir et d’être des hommes de l’être dans cette grande cathédrale d’un gigantesque et gothique cosmos.

Entre son laboratoire et son oratoire, les quantas et les cantiques, il cherche les mots les plus justes pour exprimer les maux. Entre les ondes des crayons de couleur, les mouvements et jeux de pinceaux, pour peindre et dessiner l’infini, les quantiques connaissent les résonnances entre les maux terrestres et les maux interplanétaires, entre les métaphores poétiques et la réalité qu’elles tentent d’exprimer.

Dans l’espace, de baiser en baiser, de bouche en boucle, les trop-pleins et les manques d’amour s’épandent sans contre partie, sans condition aucune. Dans l’espace-temps, la durée est une débauche d’amour, et l’espace prend le temps de prodiguer sa tendresse comme s’épandent les regards d’amour d’un Père et d’une mère.

Dans l’espace-temps, le verbe est médiateur, la parole s’y fait créatrice, le logos et le cosmos s’y font le principe même du langage, comme le vide et le plein s’inscrivent dans une relation d’incertitude, où tout est toujours possible entre nous, en nous et hors de nous.

La mécanique ondulatoire des encres est comme un ricochet sur l’eau d’un étant, paquets d’ondes liquides et de mots solides, à la vitesse de phase en phrases, dans une matrice de silence.

La graphie comme trait, jette des ponts entre la linguistique et la physique. Ainsi, le danseur devant le décor rejoint le marcheur sur la scène des chemins, le calligraphe qui couche ses encres sur la page rejoint l’océan qui étend son écume sur le fond des plages, ainsi par le plus grand des Bazard, les liens se multiplient partout dans l’Univers, comme s’étendent les entrelacements de neurones et les réseaux sociaux.

Quelles leçons, à travers les vibrations des plumes gorgées d’encre et de sang en fusion ? Les mots y vibrent comme des bols tibétains ; cette vibration primale ne serait-elle pas celle même de l’amour, un cri, un je t’aime, qui serait celui du verbe pour nous apprendre à vivre sur des chemins de sagesse.

Entre le passé le plus originel jusqu’aux avenirs les plus multiples, la structure métrique de ma page, n’est-elle pas la même que dans tout l’Univers ?

La totalité du monde s’intègre dans nos phrases, de phase en phases la complexité voit le jour, et chacun de nos bons mots s’y répercute en des ailleurs, parce qu’entre vous et moi, dans notre propre passé commun et notre propre dévernir, il existe des lignes d’Univers sur lesquelles nous pouvons toujours à notre point de départ, pour tout effacer, tout recommencer, jusqu’aux multiples points d’arrivée qui s’offrent à vous.

Comme il y a nécessairement des relations incestueuses entre le ciel père et la terre mère, mais rien n’empêche le mystère bleu d’être traversé d’étoiles filantes à la vitesse de l’amour !

Mon stylo est interconnecté aux intérêts du ciel, comme la structure même des combinaisons chimiques de la matière est reliée au bout de mes doigts, pour que j’écrive dans toute la largeur des émotions.

Le Cosmos est une grande boite à l’Être ouverte à tous les vents stellaires où tout se joue d’interactivité, d’amour et de poésie.

C’est la répétition d’un grand ballet céleste dans la structure spatio-temporelle, et son débordement jusqu’aux planches du ballet du Bolchoï.

Parce que j’ai tout simplement écrit les mots « Bowl of Beauty » dans un poème, les pétales d’une pivoine tombent à Pékin, c’est l’Effet papillon qui me fait de l’effet !

Ainsi, de la même manière causale, sur son astéroïde, le Petit Prince eut un très joli éclat de rire qui provoqua l’irritation de certains et qui bien au-delà du temps finit sur ma page escarpée, entre les mots « compréhension » et « sens de l’existence » dans un lien harmonieux avec la puissance créatrice.

« Être, être liens entre « tout », jusqu'en d'impossibles limites, pour créer du sens bien au-delà des marges.... Être, tout simplement, être liens entre « tous », à l’articulation du corps et de l'esprit, dans l’entrebâillement des âmes… »

Tel est mon appel et l’appel des mots.

Et cela, dans une union toujours plus intime et plus parfaite entre mon émerveillement, mon admiration, ma louange et ma gratitude, et la paix douce et puissance des cieux déployés à l’intérieur de l’homme, tout est un, dans un unique cantique, un grand chant d’action de grâce qui traverse le temps et l’espace.

Pour vivre la parole et la bonne nouvelle jusqu’aux confins des terres les plus lointaines, pour gravir jusqu’aux limites des désespoirs les plus profonds et traverser les nuits les plus épaisses…, je rigole, je rie ici même sous un ciel immense, au pied de montagnes enneigées, afin que par ricochet stellaires, le comique rejoigne le cosmique ; que la tragédie humaine réhabilite la comédie céleste ; que la condition précaire et fragile du périssable épouse l’inconditionnel et la puissance de vie du divin, dans un tout grand tourbillon de tendresse bleue ; que l’appel à la sollicitude pose son baume constellé sur nos plaies les plus profondes.

Il est minuit, nous sommes en l’an 1000 avant Jésus-Christ, je dépose mon stylet dans mon encrier pour écouter le silence de la nuit étoilée et vivre l’instant présent. Je trace un trait sur ma feuille de dessin, une spirale, un point, pour rejoindre tous les présents du monde dans un non-temps d’éternité.

Pour le poète quantique, il n’y a plus de séparation entre l’ici et l’ailleurs, on pourrait même dire de façon poétique (ou quantique), qu’il n’y a plus de distinction entre hier et demain, plus de frontière entre les mots et les poussières d’étoiles, entre la conscience personnelle et la mémoire collective, entre l’expérience littéraire et la grande aventure cosmique ; tout est un en ce Bon Lieu !

Calligraphie chinoise ou chorégraphie, scénographie ou arts plastiques, le rapport intime et ultime entre l’intériorité et l’extériorité a ici sa source et sa bouche sans fin, comme les trous noirs et la lumière se jouent follement l’un de l’autre, dans un échange suffisamment actif pour influer sur la voix des anges intersidéraux, et sur les mouvements orbitaux de toutes les formes de la grande graphie de tous les univers métissés de courbes.

Les nébuleuses sont des chefs-d’œuvre sur la toile extragalactique, au-dedans de la nuée, la galaxie NGC 1300, me fait de l’œil, et agit sur mes influx nerveux.

Irais-je passer mon éternité en ces Bons Lieux ? Cette vibration qui se fait idée puis mots en moi me vient d’ailleurs ; et cette profonde pulsation qui se fait chair, prend corps comme un langage, me donne un bonheur infini !




Conclusion

Rien ne se termine jamais !

Toutes les théories, relativistes, quantiques et autres, sont toujours insuffisantes pour dire l’amour qui transpire de tout l’Univers, la vie y est un bain de sens !

Antoine de Saint-Exupéry n’avait-il pas de sérieuses raisons de croire que la planète d'où venait le Petit Prince était l'astéroïde B 612 ; car c’est aussi de ce petit volcan là que viennent les rêves les plus profonds, les mythes et les symboles les plus purs ; et vous, d’où êtes-vous ? Savez-vous au moins de quelle planète Gratitude vous naissez sans cesse à vous-même ?

Entre nous, il n’y a que des liens, des atomes crochus, des nerfs à fleur de peau ; et si vous aussi vous venez du Ciel, si vous vous sentez quelque peu quantique ou poète ; si cet appel palpite en vous comme un cœur contemplatif ; alors, écrivez-moi, n’hésitez surtout pas à briser la glace d’illusions qui semble nous séparer, et à entrouvrir le portail de l’espace-temps, qui est le tabernacle le plus saint et le plus sacré, car là où cohabitent l’éternité et l’infini il y a de l'être pour nous tous !

Roland Reumond

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