| = Quant à ce texte, L'Homme Quantique, il semblerait que des clarifications s'avèr | Roland REUMOND [23.Nov.11 15:55] |
| Quant à ce texte, L'Homme Quantique, il semblerait que des clarifications s'avèrent nécessaires, alors je prends ma pauvre plume, elle-même étant pleine de questions devant tous les mystères de l’Univers. « Dans l’espace, de baiser en baiser, de bouche en boucle, les trop-pleins et les manques d’amour s’épandent sans contre partie, sans condition aucune. Dans l’espace-temps, la durée est une débauche d’amour, et l’espace prend le temps de prodiguer sa tendresse comme s’épandent les regards d’amour d’un Père et d’une mère. » Le Bon Lieu, le Bon Dieu ou l’Amour sont comme le monstre du Loch Ness, nul ne les a jamais vus, parce qu’ils sont à l’intérieur de l’homme ! Le Bon Lieu pour se trouver, ce que d’autres nomment le Bon Dieu, est « une pure intériorité » (Maurice Zundel) et l’amour une pure subjectivité, quels qu’ils soient, Dieu comme l’Amour sont donc de l’ordre de l’expérience. Je peux vivre Dieu, vivre l’amour, et alors pour moi seul, l’autre ou Le Tout Autre devient « amour » ou un sacrement de notre amour. « Parce que l’intuition, l’inspiration et la respiration de l’Univers ne font qu’un, les poètes ne savent-ils pas contempler ce que les autres ne savent ni voir ni entendre ? L'homme quantique est avant tout un contemplatif ! » Il n’y a aucune prétention scientifique et encore moins épistémologique dans mon propos ! J’ai simplement cette intuition profonde que les sciences, les mystiques ou les arts, dont la poésie, relèvent tous du même processus de contemplation (théoria). Si la théorie est « la science » de la contemplation, l’art de la contemplation pourrait couvrir tout le champ de la réalité. Quant aux « vérités scientifiques », et il en est de même des dogmes religieux, ils sont des choses à éprouver sans cesse, les plus grandes théories le furent et le seront encore, en des expériences à faire ou à revivre indéfiniment. « L’expansion exponentielle de l’univers est proportionnelle à l’expansion de cette conscience d’être, tout simplement parce que le Cosmos et le Logos n’ont qu’une seule parole, et qu’ils partagent le même langage, les mêmes rêves et la même part d'espérance de bonheur. » Si pour Aristote l’homme était un animal politique et parlant, il ne faut pas oublier qu’avant l’homme il y a le langage qui fit l’homme, car il faut développer le langage animal pour activer la parole humaine ! L’art de la contemplation est-il à l’origine de la parole et de la graphie ? J’ose le croire ! « Là où tout reste possible, l’homme quantique a fait du virtuel sa terre d’élection. » « Vertu » et « Virtuel » ont la même racine étymologique, ce qui me porte à dire que l’on n’est (naît) « vertueux » qu’en devenir, comme on est (On naît) homme virtuellement, engagé dans la vie, en marche… Ce n’est jamais un état inné ! « Et vous, d’où êtes-vous ? Savez-vous au moins de quelle planète Gratitude vous naissez sans cesse à vous-même ? » La planète Gratitude est pour moi un lieu de contemplation, où rendre grâce à la vie pour ce qu’elle est ! Quant aux valeurs, restreinte ou complexe (comme les différentes théories de la relativité), elles sont toutes « relatives » et n’ont donc de valeur réelle que pour ceux qui les entretiennent. « Tout est lié, tout est liant ! Vous fermez les yeux et ailleurs s’ouvre une fleur au butinage de l’abeille, à la récolte du nectar et du pollen ; vous écrasez une araignée, et quelque part une veuve en noir pleure le départ de son amour… » Des métaphores ou des paraboles, certainement ! Car elles seules peuvent nous permettre d’approcher la grande complexité des choses, en levant le voile sans rien figer d’avance. Quant à savoir où ranger ce texte, vous avez probablement la réponse sur le bout de la plume, dans la poésie, au sens plein du mot. Roland Reumond | |