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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-02-19 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt À ma femme Lisette. Les quarante et un ans d’existence commune Se sont effacés vite; un rêve révolu ! Cette Ambassade après les drames de l’élu Et les soirs scintillants des bords de la lagune, C’est fini. La retraite avec ses infortunes M’entrave et si j’écris, je ne serai pas lu. Je me sens m’enfoncer dans le grand inconnu Comme un lourd promeneur qui marche dans la dune Je suis malade et seul tout auprès de ton charme Et pour un rien je sens monter les pauvres larmes De celui qui mourra digne mais délaissé Et nos petits-enfants pourtant tous adorables Oublieront le contour de nos traits effacés Ignorant notre amour en fait inexprimable. (Inédit) (Jacques Raphaël-Leygues, in André Giovanni, Les plus beaux poèmes d'amour, anthologie, Paris, Le Cherche Midi, 1991, p. 134)
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