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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-09-20 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Dans le clair petit bar aux meubles bien cirés,
Nous avons longuement bu des boissons anglaises ; C’était intime et chaud sous les rideaux tirés. Dehors le vent de mer faisait trembler les chaises. On eût dit un fumoir de navire ou de train : J’avais le cœur serré comme quand on voyage ; J’étais tout attendri, j’étais doux et lointain ; J’étais comme un enfant plein d’angoisse et très sage. Cependant, tout était si calme autour de nous ! Des gens, près du comptoir, faisaient des confidences. Oh, comme on est petit, comme on est à genoux, Certains soirs, vous sentant si près, ô flots immenses ! (Valery Larbaud, Les Poésies d'A.O. Barnabooth, 1913)
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