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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-08-06 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Sur le cadran où le soleil et l’ombre
Vont marquer l’heure Elle touche à la pierre chaude. Ses doigts sont frais. Un rosier rôde Près du disque gris qu’il effleure. Jeu de la lumière et du nombre, Instant, demeure ! L’herbe heureuse alentour est drue, Porte les arbres. Le très grand ciel s’est agrandi… Jeunesse, où donc avez-vous fui… Sous quels insurmontables marbres Cette main nue ? Le vent léger passe dans les vallées, - Ici tout rêve, - L’enfant debout s’appuie au Temps, - Herbe, ciel, rose, ô dix-neuf ans ! Éternelle parmi la brève De mes années. 16 février 1913 (Catherine Pozzi, Journal 1913-1934))
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