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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-07-28 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
D’abord, on refusait d’y croire.
Mais d’autres confirmaient le bruit, Puis d’autres. Et le temps saisi Figeait en ligne les logis Des matrones et des donzelles, Les cours, les arbres, les querelles Que les choucas tout étourdis Par le soleil à leurs femelles Cherchaient en poussant de grands cris. Sur les visages seuls un pli Humide, comme les replis D’un filet de pêcheur qui craque. C’était un jour sans plus d’histoires Que dix autres dans ton passé. On se pressait dans le couloir Comme un canon les eût dressés. Tu dormais apaisé, tout sage, Et ton lit fait sur les ragots. Tu avais selon ton « Nuage » Vingt-deux ans, et tu étais beau. Tu dormais, la joue enfouie Dans l’oreiller, de tout ton corps, De tes jambes, de tes chevilles, Te gravant encore et encore En plein élan dans la série Des légendes en gestation De façon d’autant plus notable Que tu les atteignais d’un bond : Comme un Etna claqua ta balle Dans les Préalpes des poltrons. 1930 (In Seconde naissance, 1932)
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