Aux confins de la nuit atroce
J’ai rencontré une mère fidèle
Que le désespoir ensorcelle
Elle m’a tant parlé d’Adèle
Amour de son pur sacerdoce
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Cet enfant à l’instinct rebelle
Que ces ramassis de poubelle
Ont entraîné vers l’irréel
Du cri; liberté nouvelle
Asservie aux fumées mortelles
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De cette piqûre fatale
Il l’ont poussé encore belle
Vers un lendemain sans passerelle
Où se meurt la vie passionnelle
Loin des regards du sentimental
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Entre de minces barreaux
T’ai-je vue! belle coccinelle
De la chance universelle
Rénover son âme immortelle
A la beauté de grands travaux

Ravaler ses larges mansuétudes
D’un esprit disposé en lamelles
De fraîches bontés nouvelles
Que la mystérieuse gosse Adèle
Tend en petits baisers à la foultitude

De ces mots prisonniers
Pour ce corps en appellent
De sages libertés nouvelles
Retrouver l’affection de l’intime réel
Reposant sur le cœur d’une mère comblée

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