Une anthologie, faite un peu au hasard, comme une promenade, mais qui réunit des merveilles de 1950-1960. On retrouve là les différents aspects de Dubuffet, sa passion pour la matière, son ironie, son intelligence et sa feinte naïveté. Les multiples facettes de son œuvre sont représentées, et tout ce qui annonce déjà «l’Hourloupe», ce grand fleuve qui va l’emporter. Des tableaux éblouissants où Dubuffet passe au crible l’art, la culture et ses genres convenus, le portrait, le paysage, etc. Avec lui l’anecdote devient une icône, ce sont encore de simples graffitis, la texture d’un sol… Une formidable entreprise de création et de destruction.

Galerie Karsten Greve, Paris-3e ; 01-42-77-19-37. Jusqu’au 29 novembre.

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