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XIe Sommet de la Francophonie (Bucarest, Roumanie, 28 - 29 septembre 2006)
article [ Evénements ]
www.sommet-francophonie.org

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par [NMP ]

2006-09-25  |     | 



“La diversité culturelle et linguistique est un combat majeur de ce siècle”


Dossier de presse :

Bucarest accueille le premier Sommet de la Francophonie en Europe centrale et orientale


La Roumanie accueille les 28 et 29 septembre la XIe Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Instance suprême de la Francophonie, le sommet, qui se tient tous les deux ans, est un rendez-vous majeur pour les orientations de l’action politique et de la coopération francophones. “Les technologies de l’information dans l’éducation”, thème du sommet de Bucarest, recouvrent plusieurs programmes majeurs défi nis dans le Cadre stratégique décennal et mis en œuvre par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les opérateurs de la Francophonie.
Ce sommet de la Francophonie est le premier à se tenir en Europe centrale et orientale, région où la dynamique francophone se reconstruit et se rénove. En effet, c’est en direction de l’Europe que la famille francophone s’est agrandie ces dernières années. Des Balkans aux pays baltes, ils ont été de plus en plus nombreux, depuis 1991, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, à rejoindre l’OIF qui compte aujourd’hui 21 pays européens membres ou observateurs, dont 11 membres de l’Union européenne (13 prochainement avec la Bulgarie et la Roumanie).

Pour Abdou Diouf, élu Secrétaire général de la Francophonie par les chefs d’État et de gouvernement au Sommet de Beyrouth en 2002, le Sommet de Bucarest marque le terme d’un premier mandat au cours duquel la Francophonie a connu des développements essentiels. Sur le plan des actions de coopération, l’adoption pour la première fois d’un Cadre stratégique décennal par le Sommet de Ouagadougou en 2004 a défini des orientations ambitieuses et cohérentes à l’action de l’OIF et des opérateurs de la Francophonie. Une réforme structurelle a également permis de rationaliser le dispositif institutionnel suite à l’adoption d’une nouvelle Charte en novembre 2005.
Par ailleurs, le Sommet de Bucarest se prononcera sur le changement de statut d’un certain nombre de pays membres associés de l’OIF, et sur les demandes d’adhésion de nouveaux pays candidats.


ENTRETIEN AVEC ABDOU DIOUF, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FRANCOPHONIE


Quels sont les principaux enjeux du Sommet de
Bucarest ?


Ce sera un rendez-vous politique majeur, je dirais même décisif. À Bucarest, la Francophonie célébrera le vingtième anniversaire des rencontres entre chefs d’État et de gouvernement ayant le français en partage, puisque que le premier Sommet de la Francophonie a eu lieu en février 1986 à Versailles. De plus, le rendez-vous de Bucarest sera le premier du genre depuis l’adoption de la nouvelle Charte par les ministres de la Francophonie, en novembre 2005, à Antananarivo. Ce texte apporte une plus grande cohérence dans notre dispositif de coopération et va permettre d’améliorer le fonctionnement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de concentrer nos efforts sur les grandes priorités adoptées lors du Xe Sommet de la Francophonie à Ouagadougou. Troisièmement, ce XIe Sommet sera consacré à un thème plus actuel que jamais, celui de l’éducation et des technologies de l’information. Ce sommet sera l’occasion de clarifier nos conceptions et nos perspectives et de contribuer à la relance de notre coopération intergouvernementale dans le domaine de l’éducation, dans un monde où 120 millions d’enfants ne sont pas scolarisés et où 771 millions d’adultes sont analphabètes ou illettrés. Enfi n, cet événement sera aussi l’occasion de témoigner de la vitalité et de la richesse de la Francophonie en Europe de l’Est.

Quelle place occupe la Roumanie dans la Francophonie ?

Une place essentielle : elle a été, avec la Bulgarie, l’un des deux premiers pays d’Europe centrale à rejoindre la Francophonie au Sommet de Chaillot, à Paris, en 1991 ! Nous avons besoin de la Roumanie et comptons énormément sur elle et les autres pays de la région pour nous aider à faire face aux menaces qui pèsent sur le français et la diversité culturelle et linguistique dans cette partie du globe. On ne le sait pas assez, mais ce dossier est en passe de devenir l’un des combats majeurs de ce siècle, qui pèsera fortement sur l’évolution de la mondialisation. Un combat dont dépendra le rayonnement de notre langue. J’ajoute que la Roumanie, comme les autres États de la région, pourra jouer un rôle très important dans la promotion de la Francophonie, notamment au sein de l’Union européenne (UE) qu’elle se prépare à rejoindre. En 2007, avec l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE, 13 pays membres de l’OIF seront représentés dans les institutions européennes.

Lorsqu’on évoque la Francophonie, on pense plus à une dimension culturelle. Quelle est la dimension politique de la Francophonie aujourd’hui ? Quelle
place peut-elle avoir sur l’échiquier mondial ?


La dimension politique a toujours été présente. Aujourd’hui, elle prend plus d’importance du fait du contexte international. La Francophonie répond toujours présent lorsque ses pays membres connaissent des crises. Accompagner nos États membres sur le chemin de la démocratie, c’est ce que nous avons fait aux Comores, en Haïti, en Mauritanie, en République centrafricaine ou en République démocratique du Congo… La Francophonie est résolument déterminée, aux côtés des autres institutions internationales, à faire du continent africain et de toutes les autres régions de l’espace francophone des régions d’excellence en matière de droits de l’Homme, de démocratie, d’État de droit. Je dois cependant préciser que si cette mission politique lui garantit une place de tout premier ordre sur l’échiquier mondial, sa mission linguistique et culturelle ne doit guère être négligée. La Francophonie, si je devais utiliser une image, a deux jambes sur lesquelles elle tient solidement. À défaut de l’une, elle ne peut pas avancer. La culture et le politique ne sont pas antinomiques mais complémentaires. Comme disait le Président Senghor : “La culture est au début et à la fin de toute chose, y compris de la Politique, avec un grand P”. Regardez le dossier de la diversité culturelle et la Convention qui vient d’être adoptée l’année dernière à l’Unesco : culture et politique sont indissociables !

Quel rôle la Francophonie peut-elle jouer dans la mondialisation ?

Elle a déjà le poids du nombre ! Notre organisation compte tout de même 63 États et gouvernements appartenant tant au Nord qu’au Sud. Présente sur les cinq continents, elle est en quelque sorte un condensé de la planète. À y regarder de près, l’évolution de l’OIF ces dernières années, sa transformation, la redéfinition de ses orientations et de ses actions sont directement liées au phénomène de la mondialisation et à ses répercussions sur nos sociétés, particulièrement les plus vulnérables. Nous sommes une communauté politique, soudée et mobilisée, qui défend l’idée d’un monde plus équitable où les intérêts des pays défavorisés sont pris en compte. Face aux effets pervers de la mondialisation marquée par la logique du profit, notre organisation rappelle les exigences d’équité, d’équilibre et de satisfaction des besoins du plus grand nombre.

Que fait l’OIF pour la promotion de la langue française ?

Au niveau international, la Francophonie a fait du respect et de la promotion de la langue française un axe majeur de ses actions. Nous veillons au respect de l’utilisation de notre langue dans les organisations internationales et aux Jeux olympiques, où, comme vous le savez, le français est langue offi cielle. Nous assistons les pays du Sud qui siègent à l’Organisation mondiale du commerce, où de nombreuses réunions informelles se tiennent en anglais et dans un langage très technique. L’OIF a également développé une politique linguistique active de renforcement des compétences de travail en français des fonctionnaires et diplomates européens. En Roumanie, nous finançons des cours de français pour 1 300 cadres spécialisés dans les questions européennes. À l’issue de cette formation, la majorité d’entre eux sera capable de mener une négociation en français, de rédiger des textes en français et plus généralement d’utiliser le français comme langue de travail. Et nous menons des actions similaires en République tchèque, en Hongrie, en Slovénie, en Bulgarie, en Lituanie, en Slovaquie et en Croatie.

À Bucarest, de nouveaux pays feront acte de candidature pour rejoindre l’organisation. La Francophonie ne court-elle pas le risque de perdre son identité ?

Pas du tout ! La langue française reste et restera toujours une priorité. C’est notre ciment, notre raison d’être. Le français est, avec l’anglais, la seule langue enseignée dans tous les pays du monde. La langue française est langue offi cielle et langue de travail dans les organisations les plus importantes et d’abord aux Nations unies. Une langue puise notamment sa force dans son histoire, dans les valeurs qu’elle porte et dans la vision du monde qu’elle propose. La Francophonie ne consiste pas à vouloir défendre une langue au mépris des autres, mais elle s’inscrit dans une perspective beaucoup plus large, basée sur la préservation de la diversité du monde. Et, à voir le nombre de pays qui veulent rejoindre notre organisation, je pense que c’est une vision forte, une vision d’avenir.

***

La Roumanie, pays hôte du XIe Sommet de la Francophonie

La passion des Roumains pour la langue française est fondée, depuis toujours, sur un choix rationnel. À travers cet outil merveilleux, ils en ont assimilé les valeurs : le respect des droits de l’Homme, la liberté, la diversité culturelle, la solidarité.

La Francophonie institutionnelle a été la première organisation internationale à avoir reçu la Roumanie démocratique d’abord comme État observateur et puis comme membre de plein droit en 1993, preuve de l’importance et du poids de l’orientation francophone du pays. La Roumanie veut devenir une voix active de la Francophonie au sein de l’Union européenne (UE).

La Roumanie est un vecteur de Francophonie en Europe centrale et orientale. La Francophonie institutionnelle y est bien implantée : Bucarest est le siège de l’antenne régionale pour les pays de l’Europe centrale et orientale de l’Organisation internationale de la Francophonie et du bureau Europe centrale et orientale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). La capitale roumaine a déjà accueilli, en outre, des manifestations francophones importantes : XIIe Conférence ministérielle de la Francophonie en 1998 et dixième édition des cours de la Fondation Nicolae Titulescu en 2000, dédiée à la Francophonie institutionnelle.

Le choix du thème “Les technologies de l’information dans l’éducation” pour le Sommet de Bucarest n’est pas fortuit. La Roumanie veut mettre en commun son expérience dans ce domaine avec ses partenaires francophones. L’enseignement roumain a en effet réussi à faire des pas importants vers l’utilisation des technologies de l’information dans l’éducation. Depuis 2001 se déroule le programme de mise en place du “Système éducationnel informatisé” basé sur la stratégie défi nie par le programme du gouvernement roumain. Il concerne aussi bien l’enseignement scolaire qu’universitaire. Afin de minimiser la fracture numérique existante entre les zones rurales et les milieux urbains, ce programme a une envergure nationale. Les résultats sont déjà encourageants puisque, au niveau de l’enseignement pré-universitaire, 4 832 unités d’enseignement sur les 6 577 existantes sont déjà dotées d’ordinateurs et de serveurs.

LE FRANÇAIS EN ROUMANIE
Selon le rapport 2004-2005 du Haut Conseil de la Francophonie, un Roumain sur cinq connaît le français ; on compte environ 20 % de francophones dans la population roumaine.

L’enseignement en langue française est très développé aussi bien au niveau pré-universitaire que supérieur. 88 % des jeunes roumains apprennent le français en première ou en seconde langue étrangère et l’enseignement bilingue est développé dans 70 lycées franco-roumains. Un programme de développement de l’éducation, “Éducation à l’information en milieu rural défavorisé”, a débuté, en 2000, avec le soutien de la Francophonie et prévoit d’inclure 31 départements en 2006. En ce qui concerne l’enseignement universitaire, il existe 10 universités membres titulaires et 9 universités membres associés de l’AUF.

Aujourd’hui, la présence de la langue française en Roumanie est en plein essor : outre les 4 instituts et centres culturels(situés à Bucarest, Cluj-Napoca, Lasi et Timisoara) et les 5 filiales de l’Alliance française (à Brasov, Constanta, Medgidia, Ploiesti et Pitesti), il y a des dizaines de sections bilingues ouvertes dans le secondaire et de multiples fi lières francophones dans l’enseignement supérieur. Grâce aux programmes d’échanges, environ 5 000 étudiants roumains ont l’occasion, au cours de leurs études, d’effectuer un séjour universitaire en France ou dans un autre pays francophone européen. Dans le domaine de la formation doctorale, le système de diplôme en co-tutelle est également en pleine expansion. À partir du 1er janvier 2007, date prévue pour l’adhésion effective de la oumanie à l’UE, ce chiffre augmentera sans doute.

***

EXPOSITIONS :


Les couleurs du jardin dans le paysage roumain
Du 24 Août au 26 Novembre 2006 au Musée National d’Art




Une sélection de 134 œuvres de grands peintres roumains qui ont suivi l’école française de peinture, notamment l’Ecole de Barbizon.


Exposition de photographies « Constantin Brâncuşi »
Du 1er Septembre au 15 Octobre 2006 au Musée National d’Art




La Roumanie célèbre le 130ème anniversaire de la naissance de Constantin Brâncuşi, sculpteur universel, né en Roumanie. L’exposition présente, par l’intermédiaire de l’art photographique, les œuvres de Constantin Brâncuşi, ainsi que des images inédites du grand artiste roumain.


« Mot à main. Image et écriture dans l’art en Belgique »
Du 7 Septembre au 3 Décembre 2006 au Musée National d’Art




Proposant des oeuvres des plus grands artistes et plasticiens de Wallonie-Bruxelles, l’exposition s’articule sur une série de sections qui met en évidence tantôt le passage du texte à l’image et, tantôt de l’image au texte...


Expositions de peinture-sous-verre « Sénégal – Roumanie : dialogue sur le chemin du verre »
Du 22 Septembre au 22 Octobre 2006 au Musée du Paysan Roumain




Cette exposition relève le défi de conjuguer la diversité culturelle de ces deux pays, aussi éloignés soient-ils en apparence, en créant une passerelle sur le chemin du verre. Elle présente le travail de dix artistes (cinq hommes, cinq femmes) aux trajectoires multiples, toutes générations confondues, qui nous invitent à partager leur culture et leur identité au-delà des clivages, des frontières et des religions.


La Francophonie par ses timbres
Du vendredi 22 au 30 Septembre 2006 au Palais Suțu


Chaque membre de l’OIF aura son propre espace pour exposer. Par les timbres, le public pourra découvrir l’histoire et l’identité des différents Etats et gouvernements qui compose la Francophonie.


Exposition « Antoine Bourdelle. Paris – Bucarest. Une amitié francophile. »
Du 27 Septembre 2006 au 28 Janvier 2007 au Musée National d’Art




L'exposition illustre l'évolution de l’art de Bourdelle et offre l'opportunité d'évoquer les relations de Bourdelle avec la Roumanie, par la présentation de quelques sculptures de cinq de ses élèves roumains, ainsi que ses liens avec le collectionneur Anastase Simu.


***

Source internet : www.sommet-francophonie.org

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