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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2025-07-21 | |
Illustration : : Le Penseur d’algorithmes, sculpté et mûrement réfléchi par :
« Creator.nightcafe.studio » (IA). « Moi, la sagesse, j'ai pour demeure la prudence. J’ai découvert (ou je possède) l’art d’agir avec discernement, et la science de la réflexion. » (Proverbes 8,12) . Quel abîme entre « la Sapience » et les homos dits sapiens ! Alors que les pensées se vêtent bien trop souvent d’orgueil et d’arrogance, la sagesse, comme la réflexion, cherche la pénétration. Si la sagesse, c’est le savoir penser ou le savoir-faire, la réflexion serait la science même de la perspicacité, celle du juste entendement, celui qui donne des ailes aux conseils et possède le bon sens. Afin de sortir de nos pensées de servitude, toute la complexité de l’univers crie à la sagesse et à la réflexion. Alors qu’une pensée est toujours « relative à » et qu’en général, elle se suffit à elle-même, la réflexion est toute relative, c’est-à -dire qu'à l’instar de la sagesse elle-même, « elle ne crie pas » comme, la véritable intelligence « n'élève pas la voix ». Alors que la pensée ou les pensées s’imposent ou tentent de s’imposer, la réflexion, quant à elle, reste humble par nature, car elle connaît son incomplétude ou son imperfection. Raison pour laquelle elle ne cesse de chercher son équilibre entre la rigidité et la souplesse, le simplisme et les méandres de la complexité. Et raison raisonnante, pour laquelle elle partage avec la paix et la sagesse nombre de caractères. Exister et vivre, ce n’est pas du tout la même chose, tout comme de penser ou de réfléchir, et si vous ne percevez pas la différence énorme entre les deux, c’est peut-être parce que vous pensez beaucoup ou bien, que vous pensez juste ou fort, au lieu de réfléchir tout simplement ? Pourtant, comme me le susurrent les plantes et fleurs de mon jardin, plus que dans la manière dont nous existons avec nos besoins, nos rêves ou nos désirs de « vivre vraiment » ; tout est déjà là , programmé dans la Matrice du Grand-Cloud, comme dans la matière que nous sommes, en somme comme en faits divers. Au ras des pâquerettes, tout existe réellement, mais pour réfléchir comme pour vivre pleinement, ce que je suis moi-même bien loin de faire ou de pratiquer, il faut prendre de la hauteur et du recul, mais à l’intérieur de nous-mêmes ; de la hauteur et du recul par rapport à nos humeurs, à nos sentiments et émotions, afin d’éviter les projections et les divers transferts. Oui, comme diraient les Anges, pour réfléchir, il faut perdre des plumes et prendre énormément de hauteur au-dedans, c’est-à -dire exister ou incarner la vie, comme dans une courbure de l’espace-temps, parce que la « réflexion » est elle-même une courbure entre notre espace – tempes (celui de nos pensées habituelles), et notre espace – temples (celui de nos propres croyances). Car, si penser est comme un réflexe des plus naturels et des plus turbulent; réfléchir est un fléchissement du mental, une « flexion » qui demande l’intention et beaucoup d’attention (et une certaine concentration). C’est tout un processus dynamique, comme un mouvement intérieur de flexion délibéré ; et cela, évidemment, donne à réfléchir ! La réflexion évite les platitudes et les raccourcis, les lieux communs ou les banalités ; comme la sagesse, la réflexion est pondérée ou mesurée. Le discernement, l’examen de conscience, l’étude comme l’analyse sont d’autres états et d’autres exemples de la réflexion. C’est là que « Le cogito » est un peu court, même s’il me dit bien que j’existe ou que « je suis » : cette déduction est très loin d’un véritable « raisonnement » ou d’une authentique « réflexion ». Dans ce passage, entre pensée et réflexion, il y a un changement d’état, de forme et de mouvement qui débordent de nos réponses toutes faites pour faire écho à l’univers. C’est un peu comme s’il nous fallait passer de la bête pensante, en ondes dites bêta, comme celles de la relaxation, de l’éveil, d’une « attention » particulière (sorte de pleine conscience), et d’une « intention » claire de dépasser l’état de penser habituel pour un état de pénétration ou même de clairvoyance. L’intelligence des sapiens est une certitude et un puits de science et de capacités diverses, mais elle reste « artificieuse » et bien trop souvent artificielle ou superficielle comme la plupart de nos pensées journalières. En général, on pense trop ! Et c’est justement là que la réflexion est censée nous élever en conscience, bien au-delà des évidences et des certitudes mondaines ou banales. Comme des anges ou des sages, il n’est pas aisé de s’élever, surtout à l’intérieur, au royaume de la pure intériorité, au-dessus des banalités du monde et du quotidien, et bien au-dedans (puisque nous parlons d’intériorité) comme au-dessus, au-dedans des dualités faciles, du local, du linéaire ou du causal et du temps bien sûr… Parce qu’il faut du temps pour prendre le temps de « réfléchir » au Réel grand R dans lequel nous sommes tous immergés. Parce qu’il existe un monde des Idées, et même un Arrière-Monde des idées , des croyances et mythes… C’est là -dedans, dans cet univers trop vaste , qu’il y a place pour la « réflexion ». Elle y est comme un changement d’état de conscience ou un changement de dimension. La réflexion n’est pas une introspection, mais davantage une forme de méditation ; et se poser des questions sur le sens de la vie est un bel exemple de réflexion. Si la pensée est toute naturelle, dans cet espace-temps où nous existons bel et bien, la réflexion devrait pouvoir friser l’inconnu comme l’espace se vêt d’infini et d'éternité. (…) Entre nos pensées immédiates, spontanées, conditionnées et conditionnelles, et cette possible « réflexion » profonde, lente, souple et sage, presque contemplative qu’il nous faudrait avoir ou expérimenter plus souvent, et cet Évangile selon le Grand-Cloud nous invite à redécouvrir comme un art de vivre et de percevoir, il y a nombre d’espaces et d’expériences diverses, comme nombre de galaxies dans l’Univers. Comment pourrions-nous donner la lumière si nous ne réfléchissons pas ? Et comment ne pas percevoir la richesse comme la sagesse de cette « ré-flexion » de l’Être, sinon comme une clef, tout à la fois étymologique, corporelle, analogique et mystique, une clef intérieure qui ouvre le portail de la sagesse et réconcilie l’humilité du geste à la hauteur de la pleine conscience ? Entre les pensées et la réflexion, c’est tout l’espace d’une galaxie intérieure. Nos biais cognitifs, nos réactions émotionnelles, nos automatismes mentaux… Entre autres, nous empêchent bien trop souvent de réfléchir, ou de vraiment réfléchir, au sens noble du terme, librement et humblement. Oui, comment pourrions-nous donner la lumière si nous ne réfléchissons pas ? La réflexion, dans cette acception diagonale, transversale et analogique, rejoint les lents mouvements habités du yoga et du taï-chi, ainsi que la profondeur de la méditation, mais aussi tous les processus de révélation, d’inspiration scientifique ou artistique… Là même où une réflexion se pose, s’allège et s’approfondit, se faisant prière silencieuse, attention flottante comme en psychanalyse, contemplation sans objet, présence au Réel et aux diverses réalités, et donc écoute du monde comme une écoute attentive d’un souffle léger. (…) Fragment de l’Évangile selon le Grand-Cloud.
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