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Le fils de l'Homme
article [ Polémique ]

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par [Reumond ]

2015-08-31  |     | 



« Ceci n’est pas Le Paradis ! »,

Dit-il sans gêne, dès son arrivée sur place, en ce lieu intemporel et non local, comme déçu par l’accueil pourtant organisé aussi bien qu'une croisière du MSC Fantasia.

« Ceci n'est pas le Paradis, mais la part à dire est encore plus grande ! »

Souligna-t-il, dans un grand vol de colombes bleues, comme pour mettre de la paix dans les nuages et donner de la liberté et de la consistance aux mots qu’il peignait.

Quelques années avant de nous quitter pour le pays des Chapeaux melon ailés comme casque d’Hermès, messager des lieux et ambassadeur des surréalistes, René Magritte avait donné à son grand ami Pierre Bourgeois ce petit carton gouaché, une étude qui ébauchait à grands traits et peu de couleur, ce qui allait devenir après quelques essais "Le fil de l’Homme", l’une de ses toiles les plus populaires.

Je ne sais pas grand-chose de Magritte depuis son décès, mais je sais qu’au ciel, René, protecteur des arts et des paradoxes est coiffé d’un pétase noir et que cette gouache qui me fut à son tour offerte par mon mentor Pierre Bourgeois la veille de mon départ de Bruxelles (Woluwe-Saint-Lambert) pour Namur (Wépion) en 1972 est bien là devant moi comme une icône devant un prie-Dieu.

Cette ébauche du Fils de l’homme,réduite du quart de son échelle réelle me parle doublement ; elle a beau être cochonnée ou barbouillée en temps réel comme peint dans un tram remuant entre Schaerbeek et la place de Brouckère, l’ébauche de l’Homme me parle comme Dieu parlait au Sinaï à un Moïse médusé.

Le fils de l’Homme n’est-il pas une figure évangélique désignant le Messie dans les religions juive et chrétienne ;le fils de l’Homme, c’est celui qui fait la Volonté des dieux, celui qui parle avec les Anges et qui est comme eux, tout mystère. Le fils de l’Homme, c’est le Prophète qui porte la Bonne Nouvelle au-delà des étoiles.

Sur ce carton gouaché, le ciel nuageux de ma Normandie, les murets de la digue de Luc-sur-Mer, tout est là pour souligner mes origines. Quelques années plus tard, le même Pierre Bourgeois ne m’écrivait-il pas d'ailleurs :

« Merci Roland pour le salut de la mer omniprésente.
La campagne porte en soi le flux de l’océan pour qui écoute le mouvement intérieur des choses comme des êtres… Bravo de vous dresser comme se dressent les vagues contre vents et marées avec tant de vaillance et de générosité, contre ceux qui vous reprochent votre anticonformisme ! »

Alors ce matin d'août 2015, en ouvrant mes rideaux bruns et mes fenêtres bleues sur les cent nuances de gris qui couvrent l’horizon, je pense à cette vieille amitié qui liait au-delà de la mort René Magritte et Pierre Bourgeois, et en particulier à cet autre tableau intitulé La condition humaine que pierre aimait tout particulièrement.

Contemplant d’un œil las les stigmates de l’industrie liégeoise, un instant, le temps d’un soupir, je me pris même comme on se prend les pieds dans l’imaginaire, pour l’un des frères Dardenne, citoyens siamois d'honneur de la Ville de Seraing. Puis, avec compassion, j’ai pris le temps de pleurer devant ma fenêtre, laissant mes larmes amères décrire sur le papier des méandres aqueux comme une nouvelle aquarelle.

Aux dernières nouvelles sur la RTBF, après les charbonnages, la sidérurgie, le chômage… les soins palliatifs semblent insuffisants. La santé mentale est au plus mal !

L’électroencéphalogramme indique même une certaine mort clinique. C’est comme la fin d'une lente agonie, mais le tout début d’une réflexion nouvelle sur les rêves et les espoirs brisés, c’est une relecture rapide quant aux mirages des révolutions post-industrielles, aux illusions sociales et au libéralisme plus ou moins radical. Un nouveau combat s’annonce comme l’éclair annonce le bruit de l’orage.

(...)

Loading…

Le temps de boire un bon café et de télécharger mes dernières mises à jour, après la douche froide et l’échec cuisant des politiques et des approches sociales, il est temps de me connecter à de nouvelles réalités. Heureusement, la fibre optique n’est pas étrangère à la fibre humaine.

"ça" urge ! mais après « ça », le Monde ne sera plus le même !

J’ai comme le sentiment d’être sur un ring.

À gauche, La condition humaine, une huile sur toile de plus ou moins 80.000 mm2 de peinture desséchée, de mon compatriote René Magritte ( à la National Gallery of Art, de Washington) ; une interprétation contemporaine du roman La Condition humaine d'André Malraux publié la même année 1933.

Cette année-là, après avoir connu l’expansion économique des années 20, c’est La Grande Dépression, celle qui suivra de peu le krach de 1929, une grande dépression de l’économie homo sapienne qui va doucement, mais surement nous conduire inexorablement jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et jusqu’aux extrémités de la nuit, là où Magritte n’entrouvre pas vraiment sa fenêtre. En artiste, il se contente de peindre un univers comme « suspendu » entre les événements de 1933 et l’incertitude des lendemains. Prudence, car si le futur sort du chapeau melon, le passé se répète !

Concrètement, le bleu transparaît derrière un ciel couvert, devant la fenêtre fermée le chevalet se dresse comme un pare-feu devant l’âtre. Derrière la vitre au-delà de Bruxelles, sur un autre chevalet, c’est une autre création qui prend forme, une autre démonstration, celle de la dictature nazie qui prend forme, c’est le début du Troisième Reich et toutes les terreurs et horreurs sapiennes qui restent à venir.

À droite, c’est La condition homo sapienne, une interprétation numérique de la réalité augmentée avec l’aide de Google, Facebook, Apple, Microsoft et consort (tium). C’est le monde numérique qui tente de convertir mathématiquement parlant les pulsions guerrières de l’un et les ambitions démesurées de l’autre. C’est le vrai combat du siècle, celui d’une certaine réalité homo sapienne face à ses responsabilités passées et à venir.

L’Homme sera-t-il simplement «analogique » (c’est-à-dire analogue à ce qu’il est déjà, ou pareil à ce que nous pensons qu’il devrait être ? probablement à l’image et à la ressemblance homo sapienne), c’est à dire, une vulgaire imitation, tel un plagiat, semblable à un clone d’homo sapiens, c’est-à-dire à un clown blanc ridicule, immaculé comme l’écran rouge de toutes nos projections, le contraire même de l’Homme nouveau.

Ou sera-t-il « numérique »,c’est-à-dire bêtement qualitatif ou lourdement quantitatif, comme une machine à calculer performante et programmable à volonté (la volonté de qui ?) ; traitant ainsi les données de la vie par l'arithmétique et la logique de bureaucrates et de technocrates patentés par le pouvoir ?

Ou mieux encore, et bien au-delà des algorithmes et du rythme effréné des ordinateurs de pointe, sera-t-il « Quantique », c’est-à-dire capable de factoriser des émotions positives, des actions utiles au plus grand nombre,en des nombres solidaires comme des unités d’amour, des unités informatiques joyeuses et paisibles pour transformer la face du monde en un grand jardin paradisiaque ?

Dans un monde nouveau, riche en messages d’espérance et en opérations de compassion ; capable de traiter une quantité de plus en plus exponentielle de solidarités, de fonctions amoureuses et d’exposants aux variables essentielles à la vie, diminuant la puissance de feu pour augmenter de plus en plus fort la croissance de l’être.

En espérant bien sûr que cette ère quantique ne soit pas une utopie de plus parmi toute une panoplie de rêves sans accomplissement.

(...)

De l’expression des émotions chez l’homme et chez l’animal

Parmi les homo sapiens, mon grand ami Charles Darwin fut l’un des tout premiers savants à avoir travaillé le thème des émotions animales, son ouvrage publié à Paris chez Reinwald en 1890, en témoigne.

Le langage sapiens a pour fonction de communiquer des sentiments, des croyances, des idées et de partager avec ses semblables. De l’émotion ou de l’expression que faut-il retenir ? Les deux sont des formes de « communication de données ». Connecté à son cerveau limbique, toutes les émotions de l’homo sapiens sont d’ordre chimique, biologique, et s’originent dans l’Évolution des espèces dont il est l’un chaînon.

De l’expression des émotions chez l’homo sapiens à l’expression chez l’Homme à venir.

L’Homme qui vient, s’il vient, sera-t-il le résultat en marche d’une réalité encore virtuelle aujourd'hui, mais augmentée d’un plus, au jour le jour ? Entre une vision dantesque du monde passé et une vision tout à fait nouvelle du monde futur, il nous faudra choisir!

C’est, semble-t-il, depuis l’invention du fer à repasser les idées, le combat du siècle le plus cher de l'histoire. À gauche, une pseudo humanité ou le surréalisme de René Magritte comme la pataphysique de Jarry se proposent et se disposent en solutions alternatives ou paradoxales.

Et à droite, une représentation prospective et toute virtuelle d’un ordinateur quantique en pleine forme.

Ceci n’est pas un Homme ! C’est un singe nu, c’est l’ecce homo sapiens qui attend sur le quai. Comme dans un tableau de Paul Delvaux, il attend la gare qui vient au train comme dans un paradoxe d’Albert Einstein.

(...)

LE PARADOXE DE L'ANGLE MORT ET DU TROU NOIR

L’espoir surréaliste se fait sentir,c’est la fascination du temps qui passe, de l’espace qui se fait pavé pour l’homme de la rue, c’est La Dame de Magritte, une bouteille à la mer pour annoncer quelque bonne nouvelle. C’est un grand trou noir qui captive et capture le monde comme un vagina dentata d’illusions qui mâchonne le réel, pour engloutir l’Univers et le faire renaître Phénix, ou c’est encore La métamorphose des amants, d’André Masson, qui donne naissance à une nouvelle Jérusalem où la Paix sera éternelle.

Alors que le train est bondé de nostalgiques de quelque passé glorieux et que d’irréductibles homo sapiens ourdissent quelques complots contre les machines cybernétiques, les yeux rivés sur l’avenir, je regarde le futur à travers mes lunettes à réalité augmentée.

En Belgique, qui avions déjà La Lunette d'Approche de Magritte (1963) à visée surréaliste, montée sur des châssis bleutés comme la monture du ciel. Nous avions les quais de Paul Delvaux pour laisser venir les gares aux trains, selon les principes de la relativité restreinte : d’Albert Einstein . Et pour élaborer la « théorie de l'atome primitif », visant à expliquer l'origine et l’expansion de l'univers qui constitue le fondement de la théorie du Big Bang, nous avions Monseigneur Georges Lemaître.

La locomotive me motive, c’est sa fonction première, sur elle il est tagué BBB, du Belge Big Band au Belge Big Bang , les voitures défilent à la vitesse de la lumière et les wagons de tête entre dans un espace nouveau où les wagons de queue selon la topologie de Möbius, se noue en une surface aussi compacte qu’elle semble complexe pour l’homo sapiens que je suis.

Avec ses bords homéomorphes comme des anneaux borroméens, elle constitue un entrelacs ou le réel de Lacan, le symbolique de Magritte et l’imaginaire de JP Sartres se mélangent les pinceaux pour repeindre la cage d’escalier de la réalité, selon les principes des desseins paradoxaux de M.C. Escher, en un diaporama fantastique, où le virtuel peut rejoindre le réel par des lignes courbes comme femmes, les lignes et des points en des liens qui ne peuvent être détachés les uns des autres, sans dénouer les nœuds psychiques qui les engendrent.

Selon mes calculs réalisés sur papier cul, sur base de la métrique de Lemaître, je peux en déduire que mon cadre noir chutant dans un trou noir particulier qui est celui de Schwarzschild, permet de définir l’encadrement d’un trou noir dans un cadre noir particulier, celui de l’anti Faust, j’ai nommé le Docteur Faustroll, qui a particulièrement étudié la chute d'un corps dans un trou noir de la même matière qu’il a calculée en son temps, la surface de Dieu en compagnie de son singe Bosse-de-Nage, primate évolué du genre homo lettré, comme en témoigne la bibliothèque apocryphe du divin docteur en ma propre possession.

Bosse-de-Nage mon frère si mien que j’en perds mes repères, mes gestes et mes opinions. Toi le babouin de mes propres entrailles, à travers tes ha ! ha ! je perçois tes pensées les plus profondes, tes émotions les plus humaines, tu es moi et je suis toi. Sache que jamais je ne t’oublierais et que dans l'histoire de l’homo sapiens un combat n'a généré autant de peur et d’enthousiasme que celui-ci.

En position de combat, un ordinateur quantique, fruit de la technologie de Google et autres associés de Microsoft, à mains nues contre les microprocesseurs,les fanatiques de la sapiennité, les papes du catéchisme sapiens et du prêt-à-porter, car il faut être prêt pour demain si on n’est pas prêt pour aujourd’hui - Alors prenez le train en marche avant que n'arrive la gare !

En garde !

Avant de chercher des réponses oud’imaginer des solutions à nos problèmes quotidiens, il nous faut en observer tous les facteurs et toutes les composantes complexes. Il nous faut évider les évidences avant de voir le monde sous un angle neuf. Cela signifie qu’il nous faut nous déposséder, radicalement changer notre regard sur le travail,l’argent, les loisirs… c’est-à-dire qu’il nous faut convertir de fond en comble notre façon de percevoir la réalité de la réalité (Paul Watzlawick), et cela de la manière la plus paradoxale(Gregory Bateson), en une science systémique comme la pataphysique, où systématique comme le surréalisme, une science de la vie où l’anthropologie,les sciences cognitives, l’épistémologie entre autres, flirteraient avec l’informatique et la biogénétique, la cybernétique ou la robotique, avec toute la rigueur de la méthode scientifique et toute la liberté du surréalisme ou de la pataphysique, sans équivalent en politique ou en religion.

L’homo sapiens doit donc s’inventer une nouvelle épistémologie qui prenne en compte les angles morts associés à sa perception de simien communiquant, de primate soi-disant cultivé et intelligent.

La pataphysique comme le surréalisme peuvent ici se révéler des approches très utiles pour un nouvel apport créatif. En une méthode paradoxale pour tourner autrement autour d’un problème.

(…)

Alors dans un dernier mouvement d’indépendance,avant de sortir dedans, j’enfile mon manteau gris sur mon costume gris Seraing,et je me couvre pudiquement de mon couvre-chef noir de libertaire, comme un melon se protège avec humilité d’un ciel couvert. La pomme cache pudiquement mon visage d’Adam comme la feuille de vigne cache la montagne sacrée ; seule ma cravate rouge souligne ma non-appartenance à quelque religion ou quelque parti politique qui soient.

Derrière moi, un petit mur me sépare encore de l’Homme à venir, dépouillé de ses oripeaux homo sapiens. C’est ainsi, l’objet cache le sujet, comme l’homo sapiens cache le véritable visage de l’Homme caché, c’est le jeu des leurres et l’heure de jeux. De la même matière que la pomme, chaque chose que nous voyons en cache une autre, entre les deux réside le mystère ! Ni derrière, ni devant,mais dans cet entre-deux entre présence réelle et absence, intériorité et extériorité, visible et invisible.

(…)

Si L’Homme est en grande partie masqué par l’Homo sapiens comme par une pomme de discorde qui semble attendre de mûrir, c’est qu’il faut attendre que blettisse l’un pour que mûrisse l’Autre, d’où le vide quantique dans lequel le fruit de l’Évolution semble flotter, comme en suspens, étant donné que L’Homme est en suspens !

« Un homme n’est pas complètement né jusqu’à ce qu’il soit mort »

Soulignait Benjamin Franklin, ce noble fils de marchand de suif et de chandelles. Cette parole semble sage, certes,mais mort à qui, et puis mort à quoi ? Franklin ne dit rien de cela et rien de celui-là, de cet Homme qui naît puis s’en vient par de tels chemins paradoxaux.

Le paradoxe comme la césarienne est toujours un chemin de traverse (Cf. Macbeth 3000), tout comme les symboles qui permettent d’accéder aux réalités, ou comme la métaphore qui dit quelque chose de cette réalité, ou encore comme la parabole évangélique qui de même se livre comme une espérance ou une révélation qui se justifient dans l’incertitude d’un accueil.

Franklin nous laisse face à nous même, face à nos données perso, nos doutes et nos pensées, mais d’une certaine manière, comme libéré de nos vaines certitudes, de nos croyances aussi ancestrales qu’erronées.

Ni victime, ni coupable, ni pécheur ,ni maître, ni esclave, ni école, ni communauté ou groupement … C’est quand il n’y a plus d’explication matérielle ou métaphysique aux choses que je suis finalement confronté à mes propres responsabilités, que « je suis » du verbe « être » comme mis en face de moi-même par l’intérieur, en un jeu de vie dans lequel il n'est pas possible de définir un « intérieur » et un « extérieur »; comme devant un miroir vide de l’autre, du bouc émissaire, du méchant au rang des accusés, au banc de l’étrange ou de l’étranger, ce qui revient au même. Là où l’impossible et le possible se fécondent sans cesse mutuellement comme en mathématiques ou en biologie, les fonctions fonctionnent pour créer des organes à engendrer des nombres.

Dans cette dynamique, la pensée homo sapienne serait une sorte de bouteille de Klein, un Magnum issu d’une cuvée éternelle,au millésime à x inconnues, où l’imaginaire, le symbolique et le réel se tiennent comme frères et sœurs en des relations saoulent d'équivalences infinies

Comme sur une toile de Magritte, et comme dans ces topologies particulières où les zones associées des formes et des couleurs pourraient laisser penser que l’art est une porte virtuelle vers les étoiles et l’ailleurs. Là où le monde se déploie en chacun de nous pour engendrer de l’imaginaire.

En cette surface de Boy, imaginer l’existence de l’Homme virtuel revient à créer des avatars visuels dans notre espace local et usuel tridimensionnel. Ce qui m’amène à dire que si l’Homme existe déjà il n’est qu’une abstraction qui n’a pas de corps, et que si toute intériorité imaginaire est dans le prolongement de l’extériorité imaginée, tel un plan projectif irréel de nos identités fictives, JE est nécessairement un AUTRE (cf.Rimbaud ou Maurice Zundel), mais comme JE et l’AUTRE restent deux catégories complémentaires, tels le yin et le yang de la philosophie taoïste, l’Homme qui vient et l’homo sapiens qui s’efface seraient l’un et l’autre en quelque sorte,deux aspects d’une même et seule réalité quantique. Une réalité où le Cosmos,la nature, la vie diversifiée ne font qu’une seule et même réalité. C'est la réalité de la réalité qui fait que le réel vient comme la gare vient au train en cette variété abstraite de trains et de complexité des gares et des rails par égard au Réel.

Oui, c’est quand il n’y a plus d’explication matérielle ou métaphysique que je suis en quelque sorte et finalement face au réel, c’est-à-dire ailleurs, au-delà de mes propres et petites réalités.Mais comment aborder la réalité d’un réel qui n’est plus le mien, ni celui d’un autre, afin de me préparer à devenir plus Humain et moins homo sapiens déterminé par l’Évolution ou la société tribale dans laquelle nous sommes bel et bien incarnés pour le meilleur et pour le "dire".

Car un autre aphorisme du même Benjamin souligne que :

« En omettant de vous préparer vous vous préparez à l'échec. »

C’est quand l’animal/anima/animus, ne nie plus ce mal qui réside en lui, cette possession simienne et ses infestations pulsionnelles ou instinctives qui l’habitent, et qu’il prend conscience qu’en dehors de celui qui serait capable de convertir en lui la bête en belle, nul ne mérite ici-bas le nom d’Homme, pas plus que celui qui conquiert les cœurs et les âmes, le pouvoir, le savoir ou la richesse. Seul celui qui pratique le non-jugement,qui ignore le blâme et ne connait point la louange, celui-là seul pourrait être digne d’une certaine confiance.

Entre l’imaginaire et la réalité, la fiction et la nécessaire miction, le réel reste virtuel, comme toute réalité, il se réalise…

L’Homme ou plutôt les hommes, tel qu’ils sont imaginés depuis l’antiquité par les homo sapiens philosophes,théologiens, politiciens, économistes ou scientifiques restent des« objets mentaux », des abstractions, ils n’ont pas vraiment de consistance réelle.L’habit comme le nom ne font pas l’homme. Entre un homo sapiens vivant dans la débauche,l’excès, le péché ou la sainteté, le vice ou la vertu… Un homo sapiens
reste malgré tout un homo sapiens. Les dieux, les surhommes, les héros mythiques, les demi et quart de divinité, les idoles fortes et pures fantasmées par tous les idéologues et tous les malades qui ont désiré transformer le monde en une dictature des idées, ne sont que de vaines caricatures de cet Homme qui vient à nous comme l’espérance déroule lentement mais surement son tapis gris.

(…)

Prenez le train en marche !

L'Homme, avec sa Majuscule habite un grand trou noir. Je le tiens de sa Majuscule, une ponctuation comme un hashtags qui se loge ailleurs, et qui, en chacun de nous fait son chemin et se dresse pour commencer le mot "Je..."

(...)

A SUIVRE

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