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ARTMELO (fragment)
prose [ ]

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par [h.p.sebastian ]

2011-02-07  |     | 



Je montais les escaliers de l'Hôpital Europe les mains dans la poche. Derrière moi se trouvait LE LECTEUR. LA TÊTE CONDAMNÉE AU SILENCE. LE CHOEUR DES MORTS SANS OMBRES. LES AVEUGLES sont perdus dans les couloirs de l'espoir inconnu. Je marchais au sérieux. C'est de l'imagination, j'entends chuchoter à l'oreille à moitié sourde. C'est de l'imagination. Je ne crois pas. Oui. Oui. C'est vrai. Je regarde autour de moi et vois que le lecteur a le visage triste. Et des ombres enthousiastes et connues s'approchant. LA TÊTE CONDAMNÉE AU SILENCE faisait des mouvements théâtraux. Sa pantomime rappelait de celle du spectateur du coin droit de la scène. Il est toujours là pour intimider l'homme à l'esprit libre de l'observation. Je suis arrivé devant LA CHAMBRE SANS COULEUR. ARTMELO. Ben si, c'est noté ARTMELO. Je me penche et regarde la serrure. Il n'y a personne. J'ouvre la porte sans aucune difficulté. J'entre. Je prends avec moi LE LECTEUR sans inspiration. Cette fois-ci, je ne fais rien que m'enfermer dans cet espace. ARTMELO. J'ai entendu ce mot pour la première fois au temps où mon corps n'émettait aucun signal sonore. Il était là au sein de celle à laquelle je voudrais la remercier pour le fait de m'avoir donné le don le plus précieux. La Naissance. Puis j'ai commencé à écrire. Comme maintenant. Sans aucune trace de regret. Autobiographies. Non. Pas du tout. Je tourne, mais il n'y a que le lecteur qui regarde au plafond un énorme papillon. C'est éblouissant. Je vous entends dire quelque chose que vous ne connaissez pas personnellement. C'est peut-être des livres que vous le savez. La voix a commencé à me faire la comédie. Tais-toi. Faites le bien et tranquille. ARTMELO c'est ce que j'appelle la fin de la nuit et le début du nouvel jour. Mais s'il y a quelque chose de bizarre, alors c'est la mauvaise chambre. Peut-être que c'est juste le monde qui sépare l'Europe de l'autre hôpital. Les patients sont aussi dans le monde derrière les tasses à café. Les microbes. Les bactéries. Les coléoptères. Les moustiques nous sucent le sang jusqu'à l'os. Fatigué LE LECTEUR s'est assis sur une chaise. Oui, il était fatigué, ce conard. Pas vraiment. Je prends un carnet de la table. Ben non. Ne fais pas l'idiot! Une feuille de papier. Ben non. J'entends de nouveau : Ne fais pas l'idiot! Un stylo. Je regarde ce Monsieur et j'écris sans penser à rien. Chaque fois tout se passe de la même façon. C'est trop. Je ne résiste plus à la tentation. La fenêtre était ouverte et il était logique que le conard s'approcher de plus en plus de l'espace sans lumière. L'odeur des feuilles jaunies l'a réveillé du rêve sans fin. Il a commencé à écrire quelque chose. Non traduisible. Pour tous ces gens présents le nouveau jeu été facile : ils devaient juste prendre un livre ou un cahier ou une feuille de papier et faire un avion. Il s'en volait ainsi les premières pages du livre non écrit. C'est de l'imagination. On se mit à parler. Imagination. Imagination. Imagination. On mit la main à la bouche. Si on été découvert c'était la fin. De nouveau la chambre sans lumière. La dernière de l'Hôpital Européen. Puis des lumières dans la cellule. Des cris. Des erreurs. Une allumette enflammée. Encore une fois des cris. Et la mort. Oui, certainement c'était la mort. Ou une promenade dans la rue sans nom. On a entendu des bruits. C'était le Gardien de la nuit et du jour. C'est sur le conard ! Il est sûr qu'il ne puisse pas être quelqu'un d'autre. Idiot. Je vous ai dit tant de fois de cesser de chercher cet énorme papillon. On n'écoute jamais. Nous allons nous séparer si nous mangeons pas silencieusement. Nous allons attraper. Nous allons attraper. Il y aura quelques battements d'ailes. Puis ARTMELO. ARTMELO. Et le silence. Oui. Silence et ARTMELO. ARTMELO, dit LECTEUR. St! Et du vin. On n'a pas dormi. La tête était déjà condamné au silence devant la porte fermée. On frappa trois fois. On ouvre et s'éloigne. Il devrait être attrapée. On verra qu'ils ne le pardonneront pas. Aveuglement. Aveuglement. Aveuglement. Aveuglement. Aveuglement. Entre les mots, des pauses respiratoires. Ensuite, l'histoire continue à enregistrer. Nuit. Quotidien. Quel que soit. Lorsque la première page se termine la lumière s'éteignit dans les salles de l'Hôpital Europe. Ils se précipitèrent dehors. Ils se sont cachés, mais personne ne pourra savoir que le rêve c'est le secours. La peur de secours. La peur a tué tous les individus faibles, a déclaré LE LECTEUR. Tais-toi. Et on a pris la main de celui-ci en le retirant vers le sombre de la chambre sans numéro. On s'entend juste par la vue, moi, les autres et LE LECTEUR. Parfois, ils arrivent à enlever un de nous. Mais sinon tout se passe bien. Ou le journal de nuit. Sans fin. Sans point, ni virgule. La liberté n'a pas de mots. Le verrou est relié à la nuque de chacun. Ici, ils meurent, ils ont entendu le lecteur. Oui. Vous savez, ils meurent dans les mains de la Justice. Tais-toi. Tais-toi. Tiens, prends ce morceau de pain. Il est noir. Il est assez bon à manger quand vous ne pouvez pas dormir. Vous n'avez pas d'insomnies. Insomnies. Mais je veux parler de la mort de ARTMELO. Je tiens à en parler. Le CHOEUR DES MORTS SANS OMBRE est sur nos talons. Il est tard. Il est tard. Et il pleut dans la rue inconnue. Inconnue. Inconnue.

Le Journal de Nuit

"Au début, c'était une nuit ordinaire. Un rêve. Une frappe dans la fenêtre de la chambre inconnue. Ensuite, j'ai essayé de dormir et j'ai échoué. J'ai compté une fois dans mon esprit. J'ai pris quelques verres d'eau afin de rester éveillé. Je n'ai fait que d'arriver à l'Hôpital Europe. À l'époque, j'étais jeune et ne savait pas quoi commander. J'ai fait ce que vous m'avez demandé. J'ai couru sur un champ blanc. Mais je recueillais les feuilles jaunies qui sont tombées je ne savais pas où. Quand j'ai ouvert la porte, ils m'ont demandé si je voulais assister à une représentation théâtrale. Ou des films. Non, je ne me souviens pas bien. Je me suis réveillé depuis quelques longues heures. Mais néanmoins, je n'ai réussi que leur démontrer que j'apprécie leurs efforts; je voudrais juste qu'ils me prennent de chez moi et me ramènent à un théâtre des amateurs. Il se nommait l'Hôpital Europe. Là, j'ai rencontré beaucoup de gens et des personnes dont les têtes ont été condamnées au silence. J'ai tiré quelques vêtements sur moi. J'ai eu le regret que je n'ai pas pris toutes mes affaires. Il faisait très froid où je suis allé. Il commence par une frappe à la porte. Ensuite, le reste n'est rien que du plaisir. L'absurde de la situation. La pièce qui jouait c'était un ancien jeu d'Eugène, mais rien de concret. Je suis allé au spectacle pour critiquer. Mais pourquoi critiquer? Il était parfait, les lumières étaient allumées. Elles étaient éteintes. Et puis des visages qui se cachaient de moi. Je ne comprenais pas tout cela. J'ai ouvert les yeux. C'est alors que j'ai compris. Rien n'est rêve. Tout est réalité. Cruelle. J'ai ensuite été appelé P. Je me souviens alors que j'ai un nom. Une famille. J'étais quelqu'un dans la société. Oui. La société est celle qui fait L'hôpital Europe. J'ai pris une cigarette et j'ai fini de fumer. J'ai été emmené à un endroit appelé LA SCÉNE. Je suis monté. Maintenant je me trouvais sur cette SCÈNE I-MA-GI-NAIRE. Je ne savais pas quoi faire. Il n'était pas nécessaire de savoir. Ils m'ont appris ce que je devais connaître. J'ai applaudi. Et soudain, je me suis retrouvé dans ma chambre. Mais, c'était la chambre sans couleur. Avec le temps j'ai réalisé que c'était quelque chose d'autre. Ce n'était pas un rêve. Je suis devenu Arlequin. Je suis devenu ce qu'ils voulaient. J'ai applaudi la scène sans acteurs. Et la salle sans spectateurs. J'ai ouvert la porte et j'ai vu le feu des projecteurs. ILS me regardèrent. J'ai leur remercié de ce qu'ils ont fait de moi. Rien. L'histoire continue. Avec ou sans Arlequins. Au cinéma. Ou au théâtre. Partout où vous appréciez tout semblant. Mais la réalité est différente. Triviale. Il s'agit d'un laissez-passer de 2 heures et le temps, le reste, l'agonie, la fin. Laissez-passer. Laissez-passer. Laissez-passer."

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