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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-11-09 | |
Certaines femmes
couchent leur tête dans leurs mains et dans leurs doigts éparpillés on peut lire le goût salé du passé. Certaines femmes portent à leurs froides lèvres le téton désséché de la terre qui tremble à chaque morsure. On aperçoit certaines femmes au coin des vitraux, mais on sait de loin que dans la pupille l’horloge a cessé de battre. Certaines femmes ont les cheveux rouges, en boucles où on y peut deviner des regards sphériques d’écureuil. On a le droit d’en aimer quelques-unes, les autres, de les apercevoir on a le droit même de les laisser comme des histoires. Quelques-unes sont tombées amoureuses de toi, les unes t’ont dévasté de plaisir, les autres t’ont oublié. Certaines femmes ont les seins verts s’il arrive qu’elles allaitent la forêt donne des bourgeons. Les unes poussent avec l’herbe s’il arrive qu’elles soupirent c’est la rosée qui apparaît. Les unes tu les as connues, les autres tu t’en es rappelé, mais certaines femmes ne sont pas encore créées.
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