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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-06-10 | | Je dessine sur une pervenche fleurie les oiseaux transparents qui nichent dans mon sang les gouttes de rosée qui puisent leurs incendies secrets de tes doigts de givre Je voile l'absence des mots à chaque naissance d'un poème pour te chanter l'écho de ma solitude de l'autre côté de la nuit * Les îles mouvantes de mes baisers impondérables flottent sur tes épaules de lumière qui sommeillent à la surface de l'aube Sous la pluie chaude des souvenirs le sable rose de ta peau frissonne et s'emmêle aux nuages Et de mon souffle poussent les iris et les crocus les étoiles et les lucioles le printemps et l'infini "Il n'y a rien sinon deux êtres nus, un jaillissement au centre de la chambre."(1) * Cette fleur rouge et dense épaisse et lente qui monte à travers le décor léger de l'éternité qui franchit le froid et l'hiver la mer silencieuse de tes regards indifférents les solstices nomades des étreintes oubliées se brise à ta boutonnière comme un rêve... 1. Octavio Paz 2004
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