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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-06-20 | |
Il y avait un champ que le printemps rehaussait
Du blanc des primevères, du rouge des coquelicots. Les cieux bleutés se miraient dans la clairière Et fière dansait la vipère, l'été s'approchant de cent feux. Comme prisonnière de ses parfums lourds, J'y revenais de mes yeux bleuis à la tombée du matin, En dépit de la menace reptilienne aux zigzags baudelairiens. Et le firmament en bandoulière chargé de miasmes enfantins. Il y a de ces lieux que l'on mystifie à peine... Romanesques illusions dans un champ de primevères. Mais la révolte déjà grondait au cœur de la vipère... Il y a de ces lieux qui n'existent jamais tout à fait pareils Que dans le tourbillon de nos yeux aux limbes sensuels. Subliminale révolution : extraire l'opium du cœur de la vipère. pb
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