agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 1333 .



Il neige sur Nemours !
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Célé ]

2008-07-29  |     | 



Couverture de glace, oreiller de rocaille !
Tombez flocons transis des nues que l'on écaille
Pour colmater l'empreinte enfouie dans le sol...
Tourne ma tête, tourne ainsi qu'un tournesol !
Cherche l'étoile d'or, céleste, solitaire !
Les démons d'hier ont remué ciel et terre.
Dans les mains du vaudou, des corbeaux calcinés
Nourrissent les esprits d'amants assassinés !
Encore chaud, un corps s'endort sur quatre jantes.
Les stagnantes saisons, fraîches, intransigeantes,
De caresses aussi froides qu'elles dans la
Tombe des bleus à l'âme enlacent l'au-delà
D'un moment presque doux ; Sur un tapis de Perse
L'autre à l'angle plus vif, plus tranchant me transperce ;
D'une truffe pointue elles viennent humer,
Les chiennes de Cerbère, à ce bal costumé,
La cire ensanglantée au visage de l'homme
Où la main de la mort dans ses rides slalome ;
Des étoiles de l'ombre elle vient de ses skis
De ma propre chaleur déglacer les whiskys.
Des fantômes de neige habillent un squelette
Et de ma propre chair et de ma propre tête !
Impudique strip-tease : As-tu honte d'y voir
Et ma vie et ma mort dans le même miroir ?
Des 14 juillet de leurs feux d'artifice,
Mal an contre mal an, ébranlent l'édifice ;
Dans la boule jetée aux bastilles de vair
L'éclaboussure lors des solstices d'hiver
De son linceul de glace enveloppe ma tête...
Déjà le chant des morts honore l'épithète !
Tout enseveli par le maïs fermenté,
De par le ciel et de par la terre aimanté
Je suis : Deux prête-noms inhibés dans deux chokes ;
L'un et l'autre titan ; Deux êtres s'entrechoquent !
D'une simple adresse au fond de la boîte à gants
Des doigts difformes de leurs bouts d'os attaquants
Le pliage enfantin d'avions qui se rayent
A mes ongles... Le bruit fait saigner mes oreilles !
Des carlingues de mots d'azuréens prénoms
Sur mes lèvres en feu disent non ! Non et non !
Trois non à ce chien qui a posé son derrière
Et son museau ballant sur la lunette arrière
Où des faciès de marbre en vierge de Lisieux
Tombent à mes côtés, un pieu entre les yeux.
Un oeil sur le bitume ; Un oeil que son frère aille
L'arracher maintenant à ce tas de ferraille.
Funeste oraison, gloire à tes ratons laveurs !
Dans ma bouche la vie a perdu sa saveur.
Au balcon de l'Eden, dans des iris turquoises,
Je reluque la pluie au-dessus des ardoises
Du grand échafaudage où prennent les amours
Le grand air du printemps ; Il neige sur Nemours !



.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .