La Mort est Alice au pays des Fantômes, prisonnière dans un wagon oublié en temps.
Entourée par des ombres, elle tient les yeux fermés, avec le lapin de l’enfance dans les bras.
Son âme regarde les esprits qui l’accompagnent…
L’adolescente gotique lui parle des cauchemars dont elle était déchiquetée et de son suicide…
La douleur de la petite fille tuée crie sa condamnation à l’enfer…L’assourdit …
Le regard glacé derrière, c’est la prison dans un hiver sans fin, sans lumière …

La Mort est la Reine de la Romance Astral.
Ses yeux, sa voix de féline transforment les hommes en esclaves et les femmes en prêtresses du sang.
Elles chantent leurs prières et écrivent leur désire avec la rivière rouge des amants.
Le baiser d’une chimère est de la poison…
La consolation… C’est de la malédiction…
Et la Mort devient de la paix et l’Amour de la guerre …

La Mort est le mot écrit et jamais lu.
Le premier mot oublié de la lettre de suicide, écrite par la fille abandonnée, dédié à son massacreur.
Le dernier mot effacé de la poésie de celui-ci, son regrette d’être seulement le rêve de la fille.

La Mort est la valse des Phantasmes sous la lumière de la Lune sanglante.
On voit l’âme de le nuite : c’est l’innocence perdue,
Celle qui fuit dans le narcissisme des étoiles.

La Mort est dans tes armes, c’est ton accolade veineuse.
Tes yeux bleus, glacés, sans vie,
Ton rire sans bruit, maléfique et immortel,
Ton cri d’animaux sans âme, sans rêve, sans espoir,
Le peintre qui efface La Lune, Le Soleil, les Enfants, La Mer, Le Feu de sa toile.

C’est la définition ancestrale de la Vie sans Lumière…