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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-08-03 | |
Cresson bleu
La nef démâtée d’Arthur Rimbaud file à contre-courant depuis le dix-neuvième siècle pourrissant, vers les marécages des siècles à venir. Aucun ne saura la retenir dans leurs filets de démence cartésienne, ou ne s’échouent que des murènes édentées et les impassibles bêtes bleues, ces lamantins sélénites, roulés par les vagues du conforme. Rimbaud, excédant, exaspère et en détruisant, séduit, non pas à travers ce qu’il dit, souvent ses images peinent à mobiliser l’imagination, mais par la profusion et l’outrance de ce qu’il profère. Cette urgence du fracas des mots déboussolés, jetés à la face lunaire des assis de l’ère industrielle qui commence, affûtant ses ravages et ses guerres. Il signe « Arthur Rimbaud commerçant » il veut s’acheter une maison pour ses vieux jours « que rien ne t’arrête, auguste retraite » Je lis « Dévotion » « A l’adolescent que je fus » « La nuit rouge (son cœur ambre et spunk) » Je garde ce morceau d’astéroïde.
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