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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-03-25 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Je voudrais parvenir au cœur Des choses, en toutes : Dans l’œuvre, les remous du cœur, cherchant ma route. À l’essence des jours passés, Leur origine, Jusqu’à la moelle, jusqu’au pied, À la racine. Des faits, des êtres sans arrêt Saisir le fil, Vivre, penser, sentir, aimer Et découvrir. Ô, le pourrais-je, je ferais, Fût-ce en fraction, Huit vers pour peindre les grands traits De la passion : Ses injustices, ses péchés, Fugues, poursuites, Coudes et paumes, imprévus À la va-vite. Et je déduirais ses raisons Et sa formule, Je répéterais de son nom Les majuscules. En vers tracés comme un jardin Vibrant des veines Des tilleuls fleuris un à un En file indienne. J’y mettrais la senteur des roses Et de la menthe, Les prés, la fenaison, l’orage Au loin qui gronde. Tel des fermes, bois et jardins Et sépultures Le miracle enclos par Chopin Dans ses études. Le jeu du triomphe accompli Et son tourment, C’est la corde qui se raidit Quand l’arc se tend. Été 1956 Traduit par Michel Aucouturier. (Boris Pasternak, Ma sœur la vie et autres poèmes, Paris, Gallimard, 1982)
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