agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 2013 .



L'élève brillante marche vers l'école
poèmes [ ]
L'angoisse de l'échec / Arbitrarité du monde

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Lalande ]

2014-02-07  |     | 



La vitre sans tain des édifices insultait par la révélation de ses cernes de cendre,
Scandaleux reflet du pur Soleil de l'aube indifférente,
La penchée de la colonne,
Dans la jeunesse indigente,
Mendiant des bouts de ciel,
Entourée des haleines mirobolantes,
La main du journal et de quelques établissements
Bien cotés dans la bourse parentale,
À l'aise,
Grapillait des bouts de fumée
Dans les poumons rachitiques.
C'était un jour où des hommes mourraient
Dans leurs bacs à recyclage ou
Du parfum d'une femme.

Crissement des pas sur les gravats de sécurité,
Ventilation automobile, circulation
De l'air, planeurs jouissifs descendus du firmament.

La Nécessité tirait les fils pendant que des construits bien-pensants
Cousaient de nouvelles mascottes pour nourrir
Les bibliothécaires enragées et les voleurs de diamants.

Pas d'étoiles depuis si
Longtemps

Les briques, elles tombaient et quelques fourmis avides,
Parmi les bouts de bras sanguinolents, un Å“il
Et les paires de jambes,
Récupéraient les portefeuilles et se masturbaient
Avec leurs amis croque-morts.
C'étaient des manchots, alors
L'aide n'était pas de trop.

Tout ça
Fluait
À l'extérieur de l'étendue constipée de la conscience,
En marge de l'activité respectable comme les tigres
Se foutent de la puanteur des marais
Et pourtant, c'est bien là
Qu'ils subiront leur temps d'arrêt.

Crue, comme un légume qui craque, la neige agonisait brun.
Les magasins de drogue oubliaient les bonnes manières
Et la vitrine venait subrepticement circonscrire le champ
De l'expérience envisageable et permise.
Restait encore la promesse des Saints,
Éternellement remise,
Éternellement pour demain.
Du reste, elle n'avait pas plus d'emprise
Qu'un nain
Sur une girafe grise.

Voilà! Toutes les concessions avaient été faites
Et sur l'étendue monotone on souriait béatement
Et on donnait au suivant
Dans la plus pure absence de sentiment,
Ainsi le font les chiens qui vivent au salon.

Et elle marchait,
La laide, si laide Adeline,
(Ô, c'est la Femme occidentale, cette difformité
Qui ne s'appartient pas dans son corps et son âme,
Archétypée à outrance et pour qui
Je n'ai pas d'espérance,
À moins que ce soit d'ennui
Qu'elle soit si troublée,
N'ayant plus rien à cueillir
Que des cons et des compliments,
Ce qui, ah, serait surprenant)
Elle marchait d'un pas banal,
Suçant une banane,
Ses longues jambes d'or s'étiraient
Élastiques et souples,
Pour caresser d'un pied satisfait le sol rougi de sang d'aube
Et les narines emplies de vanille.
Un corps de langue rouges et de fleurs fanées,
À la fois beau et fatigué,
Et la Mort dans la gorge
Les mains d'étouffement dans le chakra du cou
Le torticolis mentalement
La belle plogue sans courant La belle vie sans sens
Les beaux seins sans lait La chute sans rivière, cette
Falaise à suicides en tonneau, abysse de miroirs condescendants construits...
Construits!

Sans faille, sans fêlure, parfaite,
Comme une griffe acérée,
Elle marche et s'en va dans une fabrique de conformismes
Où lui seront heuristiquement imposés
Des stéréotypes formateurs de pensée,
Ouverture d'esprit dans la camaraderie
Renfrognée à l'apparence heureuse de
Travaux communautaires dont
Les fins échappent et surtout les causes échappent,
Plaster de petite bourgeoisie Éclatement
De pâtés chinois rédempteurs servis depuis
Un comptoir asexué par le remord
Anonyme et vain de quelque quincagénaire
S'étant noyé dans un onirisme d'assis
Et un ésotérisme de consolation
Dans une illumination ridicule
Composée de la lumière d'une série synthétisée
D'événements manqués
Où il était principalement question
D'aimer correctement,
Mais c'était trop tard et
La vie hélas
Boulet de grue qui meurt à l'impact
Baby Boomers & The American Doom.

Et le soir en rentrant,
La laide Adeline sur l'aseptisation
Du plancher, elle glisse
Dans un silence précautionneux
Vers son ciel de chambre
Avec le poids d'angoisse
Contenu dans son sac à dos.
Transpire à grosses gouttes une perfection
Impossible, impersonnelle et sans souffle,
Dans un saxophone haut de gamme
Qu'on a essayé de faire passer pour un cadeau de Noël.
Pour s'endormir en vase clos et
Secret, dans une explosion
Tellurique de haine qui
Sera comme un petit suicide
De ce moton nœud coulant dans sa gorge,
Sa seule harmonie
Criée Primitive Violente,
Transpercée par le clou de sa chair objet.
Puis le sommeil viendra la saisir
De ses mains de pitié,
Lui fermera difficilement
Les yeux striés des veines
Du lendemain trop proche.
Ce ne sera qu'un autre sommeil,
Différent de celui du jour,
Ce ne sera qu'un autre sommeil,
Un autre sommeil.

.  | index










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .