Je crois me souvenir de Toi, Seigneur,
depuis le temps que j’étais au Ciel
Mon amour est alors trop grand
pour pouvoir le cacher dans mon coeur

Mais je T’oublie tout d’un coup
en revenant une âme de terre et de sang
Je m’enveloppe dans la faute du monde
Et je T’appelle seulement quand j’ai peur

Je reconnais avec humilité
que Tu es Le Chemin et La Vérité
J’enveloppe mon corps en lumière
et je bois l’amour avec la cruche d’or

Je mets mon espérence dans Ta Grâce Céleste -
et j’ai la nostalgie de Ta Grande Maison
comme si j’étais une fille errante
qui veut rentrer maintenant à Ton gazon

Me recevras-Tu quand je viendrai?...