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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-11-07 | | Kaléidoscope-cristaux, jeux de lumière, Terre claire de feu, philanthropes rayons, Serre en haillons de vie, microscope de mer, Observons le plancton, écume du crayon. La lune disque blanc verse un million d’éclats : Miroir brisé des flots, le kaléidoscope. Observons le plancton, mon minuscule moi Ébloui par le chaud tumulte stroboscope : Observons le plancton de ma vie, pâle éclat Parmi ses amis verts dans la rave nocturne Des flots musicaux qui le tourmentent déjà , La musique sévère au dormeur taciturne. Le plancton écrit cœur le plancton veut grandeur ; Mais déjà dans les fonds la baleine mortelle Sent son gros estomac remuant en candeur Et, reniflant l’odeur de la verte dentelle, Nage avec un air moqueur vers son bon repas, Qui, si las de flotter, désirait résister Aux courants de l’océan qui guident ses pas, Mais voilà que l’heure du glas, sans insister, Résonne dans son corps, pour le lui souvenir Que le pire et le meilleur un jour s’en iront, Et qu’un jour on ne parlera plus d’avenir, Et qu’un jour les mots comme cœur et fleur mourront. Écrit petit plancton, écrit ton bel amour La lune de diamant ! son éclat fantastique ! Qui illumine l’eau, écrit, mon troubadour ! Le calme plat des eaux que le soleil astique, Chaque charme, chaque moustique de l’esprit. Les alarmes sociales et la vie des planctons, La splendeur du mouvement, la douleur des cris Sans réponse et les bateaux de tes illusions. Porte ton cœur comme un drapeau, car tout ceci N’est que l’écume verte de la mousse verte, Une étincelle ouverte aux afflux de la vie, Le luxe de flotter et d’être, se connaître Des apparitions vaniteuses hors du jet d’or, Comme les ombres qui viennent au bord des fenêtres Des sens, ni plus ni moins que la vie puis la mort, Cette baleine affamée qui digère tout Et qui gère les cycles de la conscience ! Ah ! Nous, faibles planctons qui croient qu’ils savent tout ! Je veux faire d’être avec toi mon unique science.
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