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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-02-23 | | Inscrit à la bibliotèque par Ionuţ Caragea
Alors que, de nuit, mon âme veillait en extase(s),
Je contemplais, comme en rêve, mon ange gardien, Ceint d’une chlamyde d’ombres et de rayons qui s’embrasent, Au-dessus de moi ses ailes il déploya, serein; Dès que tu parus, d’un pâle vêtement habillée, La fille, dominée par le dor et le secret, L’ange s’enfuit, vaincu par ton œil, en un rien. Serais-tu un démon, la fille, pour qu’un regard De tes longs cils, de ton grand œil qui étincelle Fit prendre son envol à mon ange gardien, hagard, Qui me veillait saintement, en fidèle ami ? Ou bien !... Oh, referme alors tes longs cils fatals Afin que je puisse reconnaître tes traits bien pâles, Car tu es bien lui. (Traduction Constantin Frosin)
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