agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-01-27
| Sinaïa (Photo: Virginia Popescu) C’est une soirée d’octobre calme et agréable. Le soleil s’évanouit lentement derrière les arbres du parc. Assise sur un banc au bord du vaste bassin, je contemple la surface lisse de l’eau que ne ride aucune brise. Devant moi, un tableau peint par le simple effet de la réflexion attire mes regards. Dans le clair miroir se reflètent les arbres aux feuilles vert cuivre ainsi que le grillage peint en jaune et rouge du bord opposé. Les deux images, parfaitement identiques se superposent l’une sur l’autre. Le fidèle miroir de l’eau reproduit les moindres détails des formes et des couleurs : le contour irrégulier des arbres, et toutes les nuances des feuilles – depuis le vert foncé jusqu’au jaune rouillé. Parmi les couronnes dentelées des arbres, le ciel d’un bleu pâle, parsemé de quelques petits nuages blanchâtres se mire dans l’étendue calme et froide de l’eau. Ma pensée m’entraîne vers le poème de Pouchkine, « La roussalka » que je viens de relire et qui , il y a des années de cela, avait enchanté mon enfance. Je ferme les yeux... Le paysage se transforme brusquement : l’eau du bassin se met à couler impétueusement, tout près de moi surgit comme par enchantement un moulin abandonné, j’entends le croassement d’un vieux corbeau... Sur la berge du fleuve, s’arrête un cheval monté par un beau prince ténébreux...Celui-ci tend ses mains vers les eaux tourbillonnantes du Dniepr, tout en ayant l’air d’écouter une voix émergeant des profondeurs.... La nuit porte le ciel étoilé sur les eaux. On entend le chant triste d’une roussalka . Nota : une roussalka est une ondine, créature belle et cruelle qui ensorcelle les hommes de leur chant pour les séduire. C’est aussi le titre d’un poème très connu d’Alexandre Pouchkine.
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité