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agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-10-15 | |
Soit disant c’est le soir que susurrent les voix,
Quand les flammes sont noires, que le silence est roi. Soit disant elles me parlent d’amours hydrauliques, De festins oxydés, de libations bibliques, De courage avorté, de tribulations vaines, De baisers mitraillés, de trames incertaines. La goyave éclatée au loin d’un quai de gare, Sûre de solitude, crache aux cieux hagards. Avant qu’une de tes ébauches balivernes N’atteigne les méandres vils de mes cernes Tes outrages brûleront dans cent autodafés. Ta perte est un ouvrage. La lire à satiété. Ce pour quoi mon naufrage est soudain si sucré, C’est que j’ai fait trempette dans la voie lactée. J’ai laissé l’ambroisie faire flot et fi de moi. Les étoiles ont couvert le strident de ma voix, Dans leur vaste sagesse elles ont bercé mes cris De naïf évadé. L’opalescente amie A dévoré mon âme, laissant flotter mon ça Au gré des alizées stellaires. Bon débarras ! Je suis l’Autre et l’errant, vagabonde entité Plus larme que rosier, plus tyran que bonté. Isthmes universels, entonnoirs en carton. La paresse est un art ébréché par les cons. La tourmente s’invite à ma porte au matin. L’appartement s’envole en laissant un parfum D’encriers écoulés, d’exhalaisons acides. Tout implose et s’éteint. Ne reste que le vide.
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